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Trafic illicite des tortues marines, l’espèce toujours en danger

Publié le lundi 29 mars 2021  |  vivafrik.com
Tortue
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Tortue sur une plage de Lomé
Lomé, le 29 décembre 2016. Tortue sur une plage de la capitale togolaise.
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La population des tortues marines dans les océans et les mers a baissé et continue de baisser. Et pour cause, la pollution, le trafic illicite, le braconnage et les prises accidentelles par engins de pêche jouent négativement sur l’espèce qui est gravement menacée. Au Togo, la tortue marine est appréciée pour sa chair, sa carapace et même pour ses prétendues vertus aphrodisiaques.

L’Afrique de l’Ouest est à la fois une région de provenance et de transit pour le commerce illicite des espèces sauvages dont les tortues marines. Bien que les espèces marines fassent moins souvent l’objet d’études d’évaluation de trafic d’espèces comparativement aux autres espèces sauvages, il existe des preuves incontestables des marchés locaux comme régionaux où prospère la vente illégale des produits de tortues marines.

Les cinq espèces de tortues marines existant sur le littoral de l’Afrique de l’Ouest sont menacées d’extinction à cause du trafic illicite et sont aussi utilisées à des fins de médecine traditionnelle, bijouterie et autres formes d’artisanat. Les braconniers ciblent les tortues marines en mer et sur les plages, en particulier leurs sites de ponte. Les tortues marines se perdent aussi dans les mailles des filets de pêche ; leurs nids sont susceptibles de prédation par les chiens et les cochons errants, et leur habitat se dégrade en raison du développement économique des régions côtières.

Les menaces directes et indirectes pour la survie et la conservation des tortues marines semblent croître tous les jours. Des initiatives destinées à contrer ces menaces se sont avérées insuffisantes face aux données limitées et non regroupées aux niveaux local, national et régional. Il existe aussi un manque de coordination entre les parties prenantes intervenant dans la conservation des tortues marines, et une pénurie de ressources pour effectuer des patrouilles des plages et pour faire respecter la législation en place.
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