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Togo : Des OSC planchent sur les implications de la modification de la loi 1901

Publié le jeudi 1 avril 2021  |  Societe civile Media
Salon
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Salon international des Droits de l’Homme sur le thème «La déclaration universelle des droits de l’Homme au service de l’éducation populaire»
Lomé, du 13 au 17 décembre 2018. Agora Senghor de la paroisse Saint Joseph. Un Salon international des Droits de l’Homme se tient sur le thème «La déclaration universelle des droits de l’Homme au service de l’éducation populaire». Une initiative de l’Association Chrétienne pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Togo). L’objectif général de ce Salon est de faire participer la population à la promotion et à la protection des droits de l’Homme en vue de faire des droits de l’Homme une réalité. Aussi, constitue-t-il un espace d’échanges, de partage d’expériences. Selon Bruno HADEN, secrétaire général d`ACAT-Togo, "parler des enjeux et défis de la sécurité humaine au regard de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, c’est protéger trois libertés fondamentales : vivre à l’abri de la peur, vivre à l’abri du besoin et vivre dans la dignité". Bruno HADEN, secrétaire général d`ACAT-Togo.
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A Lomé, huit organisations de la société civile (Acat Togo, Atdpdh, Cjpdh2d, Fit, Grad, Sadd, Sydemines et Synphot) s’interrogent sur ce qu’impliquerait réellement la modification de la loi 1901 et le danger que court la liberté associative au Togo. Ceci, à la faveur d’un séminaire de deux jours placé sous le thème : «Le droit à la liberté d’association au Togo ; enjeux et perspectives».

La rencontre, à laquelle participent des OSC, des organisations de presse et des organisations syndicales a pour objectif de créer un espace citoyen d’échanges et de réflexion permettant aux organisations de la société civile du Togo de s’approprier le contenu et les insuffisances de la loi du 1er juillet 1901 actuellement en vigueur au Togo et d’analyser les besoins et les implications réelles de la modification de cette loi sur la vie associative.

Dans les détails, il s’agit d’amener les acteurs de la société civile à prendre conscience des besoins et implications réelles de la modification de cette loi conformément au contexte togolais d’une part, et d’autre part, faire une analyse des points d’attention des restrictions intervenues dans les pays ayant opéré des réformes sur la dite loi.

«L’espace civique fait référence aux structures, processus et instruments juridiques et à l’absence de restrictions, permettant aux citoyens de s’associer, de s’organiser et d’agir au sujet de problèmes qui les concernent, en dehors de la sphère privé, étatique ou économique.
L’espace civique est essentiel pour que la société civile puisse subsister et se développer. Il s’agira de renforcer la capacité des organisations invitées pour qu’elles aient les outils nécessaires leur permettant de participer inclusivement à la modification de la loi de 1901 », explique Bruno Haden, secrétaire général de l’Action chrétienne pour l’abolition de la torture, branche Togo (Acat-Togo).

La modification de la loi 1901 dans certains pays africains à l’instar du Burundi, de l’Ethiopie, du Congo et de la Mauritanie, s’est soldée par une vague de restriction de la liberté d’association. Alors qu’elle est également prévue au Togo, cette modification inquiète beaucoup d’organisations de la société civile. Estimant n’avoir pas été consultées jusqu’à présent dans l’élaboration de ce nouveau projet de loi, le groupe des 8 OSC souhaiterait qu’un débat élargi soit initié autour de cette loi qui les concerne directement et qu’un consensus soit trouvé pour garantir la paix civile et sociale au Togo.
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