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Polémique sur la fin du mandat présidentiel au Bénin: mobilisation éparse à travers le pays

Publié le mercredi 7 avril 2021  |  RFI
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© aLome.com par Edem Gadegbeku
Ville de Cotonou, capitale économique du Bénin, en mars 2019
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L’opposition refuse la prolongation du mandat de Patrice Talon, après la modification du calendrier électoral, qui permettrait au chef de l’État de rester un mois et demi de plus à son poste, avant que le vainqueur de la présidentielle de dimanche ne prenne ses fonctions. Cela fait cinq ans aujourd’hui, jour pour jour, que Patrice Talon est en fonction.


Même si la vie a suivi son cours aujourd’hui à Cotonou avec des commerces ouverts, des habitants qui ont vaqué à leurs occupations, des mouvements épars ont été signalés depuis minuit, la nuit dernière. Le moment que l’opposition considère comme la fin du mandat du président Patrice Talon.

Des pneus ont brulé, par exemple, sur la place de l’étoile rouge, dont des traces étaient encore visibles dans la matinée. Une route a été bloquée, en début d’après-midi, dans la zone de l’université d’Abomey Calavi. Des regroupements ont été signalés à Cadjèhoun, non loin de la résidence de l’ancien président Thomas Boni Yayi. Quelques véhicules des forces de sécurité étaient visibles sur certains axes. Deux chars ont notamment patrouillé dans le secteur de la présidence de la République.

Mobilisation dans le reste du pays

Des mobilisations d’opposants ont été constatées dans plusieurs autres villes du pays, comme à Porto-Novo, Parakou, Savè et Tchaourou. L’axe reliant ces deux dernières villes a d’ailleurs été bloqué.

À Parakou, la principale ville du nord du pays, les manifestants ont saccagé un siège d’un des partis qui soutiennent le président Talon. Ils ont aussi saccagé les locaux d’une radio privée, Urban FM, dont le maire-adjoint est actionnaire. Une information que nous a confirmé le directeur de la chaîne.

À Porto-Novo, la capitale, les supporters du candidat recalé, Joël Aïvo, ont manifesté. Même constat à Savè, dans le centre, et à Tchaourou, la ville natale de l’ancien président où les militants de l’opposition déterminés ont tenté de bloquer les voies. Sur les banderoles et les slogans, le refus de la prolongation du mandat du président Talon, entré en fonction le 6 avril 2016, étaient bien visibles. «Cinq ans, c’est cinq ans, monsieur Talon ! Pas un jour de plus», ont martèlé les cortèges.
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