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Covid-19: plus de 132 pays et territoires ont détecté le variant britannique sur leur sol

Publié le jeudi 15 avril 2021  |  ONU INFO
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© Autre presse par DR
Des scientifiques avec leur EPI.
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Depuis sa première apparition en septembre 2020 au Royaume-Uni, 132 pays ont déjà identifié les séquençages du variant britannique, selon le dernier rapport épidémiologique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

À l’échelle mondiale, c’est le variant britannique qui domine la course (dont le nom scientifique est VOC 202012/01). A la date du 13 avril, un total de 132 pays, répartis dans les six régions de l’OMS, ont signalé des cas de cette variante.
De son côté, le variant sud-africain (501Y.V2) a été signalé dans deux pays supplémentaires, ce qui porte à 82 le nombre de pays dans les six régions de l’OMS.

Depuis la dernière mise à jour de l’OMS, le variant brésilien (P.1) a été signalé dans sept pays supplémentaires. Il est désormais recensé dans 52 pays des six régions de l’OMS.

D’une manière générale, la proportion du variant brésilien est passé de 28 % des échantillons collectés en janvier 2021 à 73 % en mars 2021, selon les données générées par des réseaux partenaires de l’OMS.

Hausse de la transmissibilité, de la gravité et de la mortalité associées au variant britannique
Par région géographique de collecte des échantillons, la proportion du variant P.1 était plus élevée dans les régions du Sud-Est et du Nord, qui comprennent l’État d’Amazonas, par rapport aux autres régions brésiliennes.

Par ailleurs, plusieurs études ont mesuré la neutralisation de la variante P.1 par les sérums des personnes vaccinées avec Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Sinovac, y compris un rapport récent de l’essai de contrôle randomisé de phase III de Sinovac au Brésil faisant état d’une séroconversion.

Dans le même temps, l’OMS note qu’il existe un nombre croissant de preuves de l’activité des anticorps neutralisants induits par le vaccin contre le variant britannique, y compris pour les vaccins AstraZeneca, Moderna, Pfizer, Novavax, Bharat, Gamaleya et Sinopharm.

Selon l’agence sanitaire mondiale de l’ONU, plusieurs études ont montré une hausse de la transmissibilité, de la gravité et de la mortalité associées au variant britannique par rapport aux variantes non VOC.

Une étude récemment publiée, qui a utilisé des ensembles de données provenant de plusieurs pays européens et des États-Unis, a estimé que le VOC202012/01 a un nombre de reproduction 43-93% plus élevé que les variantes circulant précédemment.

Variant sud-africain : réductions substantielles de l’activité des anticorps neutralisants pour les vaccins
Pour l’OMS, l’étude a également évalué la gravité de la maladie, mais contrairement à d’autres études, elle n’a pas suggéré de preuves claires d’une gravité accrue associée au variant britannique. «Cependant, ces estimations doivent être interprétées avec prudence étant donné les délais entre l’infection et l’hospitalisation ou le décès», tempère l’OMS.

Du côté du variant sud-africain (501Y.V2), les investigations d’une étude récente ont montré que cinq cas importés du variant 501Y.V2 étaient responsables de 14 chaînes de transmission et d’un total de 36 cas en France. Selon cette étude, les caractéristiques épidémiologiques, telles que la période d’incubation et la transmissibilité, semblaient comparables à celles décrites en Chine avant l’émergence du variant 501Y.V2.

De plus, les résultats de quatre études récentes font état de réductions substantielles de l’activité des anticorps neutralisants pour les vaccins Moderna, Pfizer-BioNTech, Novavax et Gamaleya. «Cependant, certaines études font état de réductions plus faibles pour les vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech», conclut l’OMS.
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