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En Afrique de l’ouest, les prix alimentaires ont flambé de 40%

Publié le mardi 20 avril 2021  |  Commod Africa
7è
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
7è édition du SIALO en 2018
Lomé, du 23 au 29 octobre 2018. Site du CETEF. 7è édition du SIALO en 2018
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La communauté internationale s’alarme face à la flambée des prix des produits alimentaires en Afrique de l’Ouest. Vendredi, ONU Info se faisait l’écho d’un appel du programme alimentaire mondial (PAM) pour «éviter une catastrophe alimentaire» en Afrique de l’ouest mais aussi centrale (lire nos récents articles : Attention soutenue des bailleurs de fonds sur l’alimentation et la nutrition au Sahel et Alerte sur les violences et l'insécurité alimentaire au Nigeria et Burkina et Encore 23% de hausse des produits alimentaires au Nigeria en mars , entre autres)

Plus de 31 millions de personnes dans la région devraient tomber en situation d’insécurité alimentaire, soit un chiffre supérieur de plus de 30% à celui de l’année dernière et le plus élevé depuis 10 ans, a averti le porte-parole du PAM, Tomson Phiri. L’insécurité alimentaire aiguë touche 23% de la population (1,8 million de personnes),contre seulement 2% en 2019.

Les prix des denrées alimentaires sont en hausse dans toute la région d’Afrique de l’Ouest. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, les produits locaux ont augmenté de près de 40%. Dans certaines zones, les prix ont même grimpé de plus de 200%.

Selon le PAM, cette situation est due en partie à l’impact économique des mesures mises en place pour contenir la propagation du coronavirus au cours de l’année dernière. L’agence onusienne pointe du doigt la baisse des revenus des populations en raison de la réduction des activités commerciale, touristique et informelle ainsi que les transferts de fonds de la diaspora.

Selon les pays, d’autres facteurs aggravent la situation. Au Sierra Leone, c’est la dépréciation de la monnaie locale qui fait grimper le prix du riz notamment de 60% à 70% par rapport à la moyenne quinquennale. Au nord du Nigeria, comme au Sahel central (Burkina Faso, Mali et Niger), en République centrafricaine ou encore dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun, l’escalade de la violence a poussé au déplacement de populations. Ces dernières sont donc contraintes d’abandonner leurs champs et leurs sources de revenus, précise encore le PAM.
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