Comme déjà ressenti au terme du 3e trimestre, le bénéfice d’Oragroup n’a pas réussi à garder la pleine forme des années précédentes en 2020. Conséquence d’un coût du risque qui s’est envolé tout le long de l’année, sous pression de la crise sanitaire de la Covid-19. La casse aurait été plus importante sans les mesures d’assouplissement de la BCEAO, notamment les reports d’échéance.
Même si Ferdinand Ngon Kemoum, son Directeur Général, s’est satisfait d’une ‘’intense activité” qui “démontre la force opérationnelle et commerciale du groupe”, le résultat net d’Oragroup est ressorti nettement affaibli.
Si l’activité bancaire est restée, certes, résiliente, en témoigne une hausse de 6% du PNB, favorisée notamment par des revenus d’intérêts en progression, la gestion opérationnelle “exemplaire” du groupe n’a pu freiner les impacts négatifs du coût du risque sur le résultat net. Le coût du risque s’est envolé pour atteindre 39 milliards FCFA, en hausse de 75%, alors que les provisions ont augmenté de 68%.... suite de l'article sur Autre presse