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Image marquante que laissera Idriss Déby Itno au Togo sous la gouvernance Faure Gnassingbé

Publié le jeudi 22 avril 2021  |  aLome.com
Adoption
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Adoption de la Charte de l`UA sur les mers à Lomé dans la satisfaction générale
Lomé, le 15 octobre 2016. Salle des Conférences du Radisson Blu. La session extraordinaire de l`UA de la Conférence des Chefs d`Etat consacrée à la sécurité maritime a débouché sur l`adoption d`une Charte panafricaine contraignante. Elle sera complétée par des annexes et protocoles additionnels. Cette session présidentielle a été conduite par le Président Idriss Déby Itno du Tchad. Au terme des travaux, des félicitations ont été adressées au Togo et à son Président F. Gnassingbé, ainsi qu`à Carlos Lopes qui quitte le Secrétariat exécutif de la CEA.
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Contrairement à ses pairs Mahamadou Issoufou, ADO, Akufo-Addo ou encore Sassou-N’guesso, feu Idriss Dény Itno n’avait pas l’habitude de fouler régulièrement le sol togolais sous Faure Gnassingbé. Il dérogera à cette règle en 2016, à la faveur de l’adoption de la Charte de l’UA autour de la sécurité et sûreté maritimes. Ou encore en 2018. Deux rendez-vous historiques sur l’agenda diplomatique africain.


Président en exercice de l’UA en 2016, feu Idriss Déby Itno a affiché sa grande disponibilité à accompagner le Togo dans l’organisation diplomatique du Sommet du 15 octobre 2016 qui a vu adopter par une vingtaine de pays de la 1ère «Charte de l’UA sur la sécurité et la sûreté maritimes».

Ce fut d’ailleurs le regretté Déby Itno qui avait ouvert solennellement la session présidentielle du Sommet d’octobre 2016 dans la capitale togolaise, en «saluant l’excellente organisation du Sommet de Lomé, ainsi que l’investissement personnel du Président Gnassingbé dans la sécurisation des mers en Afrique».
«Les immenses ressources naturelles dans les mers constituent un imposant levier de développement pour l’Afrique», avait-il décrit. Soulignant aussi par la même occasion que «l’insécurité sur les mers en Afrique est une source «de pertes de milliards de dollars par an pour notre continent. C’est le lieu de saluer l’engagement à long terme des Africains de se doter d’une Charte qui met en évidence que le développement du continent passe nécessairement par la sécurisation de ses mers, pour le bien des Africains et des autres régions du monde».

«L’entrée en vigueur de cette Charte marquera une nouvelle étape d’une croissance durable pour l’Afrique, pour la mise en place de cadres unifiés de lutte contre toutes menaces à l’encontre de l’espace maritime du continent, tout en représentant une opportunité de création d’emplois sur le continent», se félicitait encore le numéro un tchadien.

«Des travaux brefs et fructueux des assises de Lomé ont abouti à la signature de la Charte de Lomé, symbole des premiers pas d’un renouveau et d’une détermination africains», vantait en outre le dirigeant-militaire le 15 octobre 2016, en clôture de la grand-messe continentale inédite de Lomé.

Feu Déby Itno reviendra sur le sol togolais le 30 juillet 2018 pour assister à la tenue du 1er Sommet conjoint CEDEAO-CEEAC sur les défis sécuritaires communs. Une autre rencontre inédite «sur les défis sécuritaires communs des deux sous-régions meublée par de vibrants plaidoyers des Présidents Faure Gnassingbé et Ali Bongo Ondimba appelant à la mutualisation des moyens financiers, techniques et des ressources humaines». Une initiative unitaire que soutenait vivement l’ex-rebelle devenu Président au Tchad.

Le Tchad et les Gnassingbé

Feu Eyadèma Gnassingbé, père biologique de F. Gnassingbé, avait à un moment donné de sa gouvernance, fait du règlement de la crise tchadienne l’une de ses priorités diplomatiques dans les années 80. Les archives diplomatiques africaines gardent de cette époque une célèbre photo d’Eyadèma Gnassingbé traversant dans une pirogue le fleuve Chari en 1980 pour se rendre à N’Djamena, en vue de négocier un cessez-le-feu entre les belligérants tchadiens Hissène Habré et Goukouni Weddeye.


Akoyi A. & J. G.
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