Durant deux jours, les Chefs d’État-major des Armées des 15 États membres de la CEDEAO vont examiner à Lomé les défis liés à la piraterie maritime le long du Golfe de Guinée, les questions inhérentes à la transformation de la MISMA en MINUSMA, la situation sécuritaire qui prévaut en Guinée Bissau et la feuille de route de la Force en Attente de la CEDEAO.
À l’ouverture des travaux ce lundi à l’État-major des Forces armées togolaises (FAT), les généraux Soumaïla Bakoyoko, Chef d’État-major des armées ivoiriennes, Hassane Lai, représentant de la commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de la commission de la CEDEAO, Atcha Mohamed Titikpina, Chef d’État-major des FAT ont exprimé leur disponibilité à œuvrer pour le maintien de la paix et de la concorde dans l’espace CEDEAO.
Dans son mot de bienvenue, le ministre Yark Damehane, ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile a mis l’accent sur les défis auxquels les États ouest-africains sont appelés à faire face. L’opérationnalisation des structures de mise en œuvre de la zone, a laissé entende ce dernier, permettra de lutter avec plus d’efficacité contre ce fléau et mieux sécuriser les flux maritimes indispensables au développement économique des États.
La rencontre de Lomé va permettre aux Chefs des armées ouest-africaines de « jeter de nouvelles bases pour la consolidation de l’architecture régionale de paix et de sécurité, dont la force en attente constitue l’un des éléments essentiels ».
966 marins ont été attaqués dans le Golfe de Guinéen en 2012, relève dans un rapport le Bureau maritime international, contre 851 dans le Golfe d’Aden et l’océan indien.