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Un avenir sans paludisme est possible (ONU)

Publié le lundi 26 avril 2021  |  UN NEWS
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© Autre presse par DR
Un moustique vecteur du paludisme
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Malgré la pandémie de COVID-19 et les multiples crises qu’elle a déclenché, un nombre croissant de pays s’approchent de l’élimination du paludisme et y parviennent, a déclaré dimanche le chef de l’ONU, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme.


«Nous félicitons tous les pays qui ont atteint cet objectif ambitieux : ensemble, ils montrent au monde qu’un avenir sans paludisme est possible», a déclaré le Secrétaire général, António Guterres. 

Les clés du succès

Indépendamment de leur nationalité ou de leur situation financière, les personnes à risque dans les pays maintenant exempts de paludisme ont reçu les services dont elles ont besoin, de la prévention à la détection et au traitement, a déclaré le haut fonctionnaire de l’ONU. 

«Un financement durable, des systèmes de surveillance et l’engagement des communautés ont été la clé du succès», a-t-il ajouté. 

Si ces résultats méritent d’être célébrés, il est toutefois important de ne pas oublier les millions de personnes dans le monde qui continuent de souffrir et de mourir de cette maladie mortelle.  

Chaque année, le paludisme coûte la vie à plus de 400.000 personnes, principalement de jeunes enfants en Afrique ; et, chaque année, il y a plus de 200 millions de nouveaux cas de cette maladie parasitaire mortelle.  

«Le paludisme peut être vaincu» grâce à un engagement politique fort, à des investissements adéquats et à une combinaison appropriée de stratégies, a affirmé M. Guetrres.

Éliminer le paludisme

Entre 2000 et 2019, le nombre de pays comptant moins de 100 cas autochtone de paludisme est passé de 6 à 27.

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce chiffre indique fortement que l’élimination du paludisme est à portée de main. L’OMS a salué les pays qui y sont déjà parvenus.

« Ils sont une source d’inspiration pour toutes les nations qui s’efforcent d’éradiquer cette maladie mortelle et d’améliorer la santé et les moyens de subsistance de leurs populations », a déclaré l’agence sanitaire des Nations Unies.

Dans le cadre de l’initiative E-2020 lancée en 2017, l’OMS a soutenu les efforts déployés par 21 pays pour ne plus avoir aucun cas de paludisme à l’horizon 2020. Dans un nouveau rapport, l’Organisation fait la synthèse des progrès réalisés et des enseignements tirés dans ces pays au cours des trois dernières années.

On peut y lire que huit des pays participant à l’E-2020 ont signalé l’absence de cas autochtone de paludisme humain à la fin de 2020, à savoir l’Algérie, le Belize, Cabo Verde, la Chine, El Salvador, la République islamique d’Iran, la Malaisie et le Paraguay. En Malaisie, le parasite P. knowlesi, que l’on trouve habituellement chez les singes, a infecté environ 2600 personnes en 2020.

Plusieurs autres pays ont fait d’excellents progrès : le Timor-Leste n’a fait état que d’un seul cas autochtone, tandis que trois autres pays – le Bhoutan, le Costa Rica et le Népal – ont signalé moins de 100 cas.

S’appuyant sur les succès de l’initiative E-2020, l’OMS a identifié un nouveau groupe de 25 pays susceptibles de pouvoir éradiquer le paludisme dans un délai de cinq ans. Dans le cadre de l’initiative E-2025, lancée aujourd’hui, ces pays recevront un soutien spécialisé et des conseils techniques pour atteindre l’objectif d’élimination du paludisme.

Répartition par pays

En 2019, l’Afrique a enregistré 94 % de l’ensemble des cas de paludisme et des décès dans le monde, plus de la moitié de tous les cas se produisant dans les cinq pays suivants : Nigéria, 27 % ; République démocratique du Congo, 12 % ; Ouganda et Niger, 5 % chacun ; et Mozambique, 4 %.

Au cours de cette même période, environ trois pour cent des cas de paludisme ont été signalés en Asie du Sud-Est et deux pour cent dans la région de la Méditerranée orientale.

Les Amériques et la région du Pacifique occidental ont chacune représenté moins d’un pour cent de tous les cas.

Certifier l’absence de cas de paludisme

La certification de l’élimination du paludisme est la reconnaissance officielle par l’OMS du statut de pays exempt de paludisme.

L’agence sanitaire de l’ONU accorde cette certification lorsqu’un État a prouvé, au-delà de tout doute raisonnable, que la chaîne de transmission autochtone du paludisme a été interrompue dans tout le pays pendant au moins les trois dernières années consécutives.

Après 50 ans d’engagement solide du gouvernement et du peuple salvadoriens pour mettre fin à la maladie, le pays est devenu en février le premier pays d’Amérique centrale à être certifié exempt de paludisme par l’OMS.

Pendant ce temps, la Chine a enregistré zéro cas autochtone en 2016 et est restée exempte de paludisme à ce jour. Elle a demandé la certification de l’OMS comme pays exempt de paludisme en 2020.
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