Dans son plan de riposte à la pandémie de Covid-19, le gouvernement du Togo a inscrit les zones rurales à son agenda, avec un programme soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), énonce un communiqué de presse publié mardi 4 mai 2021.
Le pays qui a bénéficié du soutien de la BAD a couvert d’importantes charges au bénéfice des populations vulnérables, indique un rapport de la Banque sur l’état d’exécution et les résultats du programme publié le 28 avril.
Doté d’une enveloppe de 27,37 millions de dollars américains, le Programme d’appui budgétaire à la riposte au Covid-19 (PARCOVID-19) en faveur du Togo a été approuvé le 24 juillet 2020 par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement.
À mi-parcours de son exécution, le programme a permis de mettre en place des transferts monétaires conséquents au bénéfice des couches sociales les plus vulnérables. Le 1er septembre 2020, quelque 572 852 bénéficiaires étaient enregistrés sur un total de 1 385 787 personnes inscrites, dont 373 858 femmes et 198 994 hommes.
Le PARCOVID a soutenu des mesures d’atténuation de l’impact de la crise sanitaire sur le secteur privé et l’emploi. Au total, près de 13 770 contribuables ont bénéficié de mesures fiscales mise en place fin octobre 2020 par le gouvernement pour une cible initiale de 5 000 personnes.
Parmi les mesures adoptées figurent l’exonération des droits et taxes de douane, hors prélèvements communautaires et taxes de prestation de services sur le matériel médical et les produits utilisés exclusivement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, ou encore le report sur demande du paiement des acomptes des impôts et taxes pour les entreprises des secteurs fortement touchés par la pandémie (transports, hôtellerie-restauration, bars et lieux de loisir et de spectacle).
« La mise en œuvre du PARCOVID se poursuit. Les principaux résultats atteints augurent de l’atteinte des objectifs du programme, à savoir le renforcement de la résilience sanitaire et socioéconomique du pays par la mise en place des mesures de riposte sanitaire et des mesures d’atténuation des effets socioéconomiques de la pandémie », précise le rapport de la Banque africaine de développement
(AIP)
cmas