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Déposé au SCRIC (Gendarmerie) depuis le 29 avril, Djimon Orè a reçu la visite d’une forte délégation de l’Opposition togolaise

Publié le jeudi 6 mai 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Lakente Bankhead
Le FPD réaffirme la nécessité pour le TOGO de se doter d’une transition pour éviter le pire avant et après le scrutin présidentiel de 2015
Lomé, le 20 décembre 2014, à Brother Home. Le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) du députe Djimon Orè s’est prononcé sur l’actualité politique et la présidentielle de 2015. C’était au cours d’une conférence de presse qui a rassemblé journalistes et membres de cette formation politique.
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Interpellé manu militari le 29 avril dernier à son domicile par des éléments de la Gendarmerie togolaise (selon ses proches), le Président national du parti FPD (Front des patriotes pour la démocratie) a été déposé au SCRIC (ex Services de renseignements du Togo). Son conseil est toujours à l’œuvre pour obtenir son élargissement, ses amis de l’Opposition continuent de lui témoigner leur solidarité.


C’est le ‘Comité pour la libération de tous les détenus politiques togolais’ qui a pris le chef de file de la démarche de rendre visite à Djimon Orè ce 05 mai sur son lieu de garde à vue. «Extrait de sa cellule de garde à vue, il a pu échanger avec nous et a affiché son étonnement de nous voir si mobilisés autour de sa cause», a témoigné Claude Ameganvi (du Parti des Travailleurs). Aux dires de ce membre du ‘Comité précité’, l’ex ministre Orè a «le moral haut et attends la réponse du Procureur de la République après son interrogatoire mardi dernier dans le cadre des mobiles de son interpellation». Au total, Djimon Orè s’est déjà plié à 5 auditions selon ses proches.

Le ‘Comité pour la libération de tous les détenus politiques togolais’ «exige de nouveau la libération immédiate de D. Orè et des autres détenus politiques au Togo, et demande aux populations de rester mobilisées pour l’élargissement de ces détenus». La délégation de ce 05 mai était composée d’opposants politiques et de défenseurs des droits de l’Homme.

Selon la famille politique de Djimon Orè, on lui reproche «des propos diffamatoires à l’encontre des autorités togolaises». Très précisément, la justice togolaise l’accuse «d’atteinte à l’honneur, tentatives de troubles aggravés à l’ordre public, et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique». Propos tenus sur une radio de la diaspora togolaise basée aux USA (‘Tempo Africa TV’).
«Il a été enlevé par des éléments de la Gendarmerie togolaise qui étaient habillés en civil», dénonce un membre du Bureau du FPD.

«Les agents des forces de sécurité ont fouillé son domicile à deux reprises ce 29 avril, ils sont même rentrés dans sa chambre à coucher, emportant une de ses mallettes», dénoncent encore ses proches qui parlent «d’un enlèvement».

Transfuge de l’UFC, Djimon Orè a été promu ministre en 2010, après la signature de «l’Accord de Gouvernement» du 26 mai 2010 entre l’UFC et la défunte formation RPT. Il a aussi été député sous les couleurs de l’UFC. Depuis sa prise de distance vis-à-vis de l’appareil gouvernemental, D. Orè s’est singularisé par ses critiques caustiques à l’égard de l’actuel pouvoir central du Togo.
En 2020, Orè s’est rapproché d’un autre transfuge d’une autre formation politique (PNP) : Tchatikpi Ouro-Djikpa. Le duo ne jure que par le CNT (Creuset national pour la transition). Avec pour antienne politique : l’urgence et la nécessité d’une transition pour solder le cycle récurrent de crises politiques au Togo.

Akoyi A.
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