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Interpellation de Djimon Orè : Des acteurs politiques de l’opposition togolaise dénoncent «un nouveau recul de la liberté d’expression»

Publié le jeudi 6 mai 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Lakente Bankhead
Le FPD réaffirme la nécessité pour le TOGO de se doter d’une transition pour éviter le pire avant et après le scrutin présidentiel de 2015
Lomé, le 20 décembre 2014, à Brother Home. Le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) du députe Djimon Orè s’est prononcé sur l’actualité politique et la présidentielle de 2015. C’était au cours d’une conférence de presse qui a rassemblé journalistes et membres de cette formation politique.
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Dans la soirée du 29 avril 2021, Djimon Oré a été interpellé par des éléments des forces de l’ordre pour deux chefs d’accusation majeurs. Selon des sources proches de l’affaire, le président du FDP (Front des Patriotes pour la Démocratie) est accusé d’atteinte à l’honneur, de tentatives de troubles aggravés à l’ordre public et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique.


Suite à cette interpellation, des voix se sont élevées au sein de l’opposition politique pour dénoncer «une entrave à la liberté d’opinion et une violation de la Charte des partis politiques selon laquelle, les partis politiques concourent à l’expression de la volonté politique des citoyens et à leur formation civique».

Dans un communiqué de presse en date du 03 mai 2021, la DMK invite le Gouvernement à «faire montre de discernement dans ses interpellations, arrestations et emprisonnements». La Coordination de ce regroupement de partis et d’OSC s’offusque de l’emprisonnement de l’ancien Ministre de la Communication «pour un délit d’opinion, alors que des délinquants économiques ‘dénoncés sur les médias’ courent toujours».

Avant la DMK, c’est l’ANC, le parti de l’ex chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre qui est monté au créneau pour fustiger l’interpellation d’Orè. Ce que certains analystes qualifient d’acharnement contre des adversaires politiques.
Dans une émission radio dont il était l’invité, ‘l’homme de Kamina’, faisant le bilan des 61 ans d’indépendance du Togo, avait affirmé que le régime en place au Togo n’a rien à envier au Rwanda en termes de massacre.

Akoyi A. & K. T.
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