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Djimon Orè garde un moral haut au SCRIC et continue de recevoir de nouveaux soutiens de leaders d’Opposition

Publié le vendredi 7 mai 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Lancement officiel des activités du mouvement politique CNT (Creuset National pour la Transition) par le duo Orè-Tchatikpi
Lomé, le 28 juillet 2020. Tokoin CESAL. Lancement officiel des activités du mouvement politique CNT (Creuset National pour la Transition) par le duo Orè-Tchatikpi. Un mouvement qui ne jure que par l`opérationnalisation d`une transition politique au Togo. Djimon Orè
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Djimon Orè est toujours gardé au SCRIC (Gendarmerie) depuis le 29 avril dernier. Une donne qui suscite de nouveaux élans de solidarité envers l’ex Ministre de la Communication du Togo et son parti, FDP (Front des Patriotes pour la Démocratie).

L’interpellation du leader du FPD continue de susciter moult réactions au sein de la classe de l’opposition togolaise. Les dernières prises de position en date sur le sujet proviennent des FDR et de l’ADDI.
Les FDR de Me Apevon exigent la remise en liberté de D. Orè, et considèrent son interpellation comme une manière de brider la liberté d’expression au Togo. Dans la même veine, l’ADDI du Pr Aimé Gogué demande aussi l’élargissement de D. Orè, et «appelle au respect de la liberté d’expression au Togo pour ne pas faire reculer un certain nombre d’acquis démocratiques au Togo».
Le FPD lui-même, via un communiqué rendu public ce 06 mai, a lancé «un appel pressant et direct au Président F. Gnassingbé pour la libération immédiate et sans conditions de D. Orè».

Les formations ANC, la DMK, le Parti des Togolais, Les Démocrates avaient également exigé la libération de Djimon Orè via différentes sorties politiques.
Dans un tweet, Nathaniel Olympio du Parti des Togolais affirmait ceci : «Ancien ministre de la Communication, Djimon Orè, président du parti FPD, est toujours en détention dans les locaux du SCRIC. Un prisonnier politique qui s’ajoute à la centaine recensée. Djimon Orè n’a pas sa place en prison. Libérez-le, ainsi que tous les prisonniers politiques».

Joindre l’acte à la parole

Une délégation d’une vingtaine de personnes membres de partis politiques et acteurs majeurs de diverses OSC ont rendu visite à Djimon Orè le 05 mai dernier au SCRIC. Ces opposants et défenseurs des droits humains ont fait état d’un leader politique qui a un bon et haut moral, en dépit de l’épreuve qu’il traverse.

Selon la famille politique de Djimon Orè, on lui reproche «des propos diffamatoires à l’encontre des autorités togolaises». Très précisément, la justice togolaise l’accuse «d’atteinte à l’honneur, tentatives de troubles aggravés à l’ordre public, et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique». Propos tenus sur une radio de la diaspora togolaise basée aux USA (‘Tempo Africa TV’).
Transfuge de l’UFC, Djimon Orè a été promu ministre en 2010, après la signature de «l’Accord de Gouvernement» du 26 mai 2010 entre l’UFC et la défunte formation RPT. Il a aussi été député sous les couleurs de l’UFC. Depuis sa prise de distance vis-à-vis de l’appareil gouvernemental, D. Orè s’est singularisé par ses critiques au vitriol à l’égard de l’actuel pouvoir central au Togo.

Akoyi A. & K. T.
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