Au Togo, l’Office de Développement des Œuvres Sociales (ODOS) travaille à créer les conditions d’une procréation responsable. Elle a lancé le projet «Santé de la reproduction, procréation responsable pour la capture de dividende démographique».
L’initiative, qui va durer trois ans, entend permettre à la femme d’être dans toutes ses capacités physiques, sociales et économiques avant de donner naissance. Cela inclut les prises en charge qu’elle doit avoir en termes de santé, d’économie sociale pour que la procréation se fasse dans de bonnes conditions et que la naissance ait une issue heureuse.
Présenté aux acteurs impliqués dans sa mise en œuvre mardi 11 mai à Kpalimé (120 km de Lomé), le projet se veut un canal pour éveiller la conscience des uns et des autres sur la nécessité d’avoir la capacité mentale, économique, sociale et financière avant toute procréation et d’être responsable dans l’éducation et le développement de l’enfant.
La capture du dividende démographique, d’après le projet, se réduit au taux de fécondité responsable et de la réduction de la mortalité afin de permettre que la richesse engrangée suffise à la population.
La rencontre de Kpalimé a donc été pour ODOS l’occasion d’identifier les groupes cibles et les parties prenantes du projet et d’en dresser un répertoire. L’organisation en a également profité pour présenter la philosophie du projet aux participants et débattre avec eux afin de recueillir leurs opinions, avis et considérations pour une meilleure prise en compte dans son implémentation.
Par ailleurs, des réflexions ont été menées de manière participative sur l’organisation du travail entre la coordination de ODOS, les groupes cibles et parties prenantes, pour une définition claire des cahiers de charge à tous les niveaux de participation.
Désormais mis au courant des tenants et aboutissants du projet, les participants à la rencontre de Kpalimé sont appelés à faire comprendre aux populations la philosophie du projet, amener les familles à une procréation responsable encourager la femme à adopter les méthodes contraceptives.... suite de l'article sur Autre presse