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La CPP partage certains préalables de la DMK pour entrer en dialogue avec le reste de la classe politique togolaise

Publié le mardi 18 mai 2021  |  aLome.com
Yark
© Autre presse par Parlement du Togo
Yark et Boukpessi le 07 août au Parlement lors du vote de la nouvelle loi sur les libertés publiques
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Cinq jours après le Mémorandum de la DMK autour de sa lecture d’une sortie de crise durable au Togo sur le plan politique, des voix se font entendre autour de cette posture. C’est le cas de la CPP (Convergence patriotique panafricaine).


La CPP partage, en se tenant sur un terrain purement politique, la position de la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro) sur une partie de ses préalables à satisfaire pour prendre place aux CNAP (Concertations nationales entre acteurs politiques) en cours depuis le dernier trimestre 2020 au Togo. La CPP ne voit ainsi aucun inconvénient dans la satisfaction des préalables liés aux procédures contre les leaders de la DMK et la garantie à leur offrir pour leur intégrité physique.
Pour autant, le parti à l’emblème du coq souverain ne partage pas la lecture de la DMK qui veut soustraire les discussions politiques inter-togolaises du cadre national pour les placer sous l’empire de l’ONU et de l’UE (Union européenne) et «en terrain neutre».
«Toute la CEDEAO ne peut pas être fautive dans le dossier du Togo. Reposons le débat», argumente la CPP par la voix de son actuel Président, Adrien A. Béléki. Tout en rappelant que «les Africains sont généralement les premiers à clamer leur souveraineté quand l’Occident s’ingère dans les affaires africaines».
Tout en reconnaissant que les discussions dans le cadre des CNAP (Concertations nationales entre acteurs politiques) ont été destinées dès le départ à préparer les premières régionales au Togo, la «CPP croit intimement en la puissance du dialogue direct entre acteurs locaux pour faire avancer les grands enjeux politiques et défis du développement du pays», a encore souligné A. Béléki. Avec en outre la mention selon laquelle les CNAP «sont empreintes d’une grande courtoisie politique» et évoluent progressivement sur plusieurs sujets abordés, même si les positions des uns et des autres sont fermes sur divers points soulevés.
«Le format des CNAP ne nous convient pas car le ministre d’Etat P. Boukpessi a souligné qu’on n’y parlera pas du contentieux électoral de février 2020», a expliqué de nouveau sur le sujet Dr A. Kodjo de la DMK en fin de semaine dernière.

Un regroupement, une vision

Comme convenu lors de sa rencontre du 04 mai dernier avec le G5 (Groupe des 5), la DMK a fait parvenir le vendredi 14 mai 2021 son Mémorandum de sortie de crise au chef de la Délégation de l’Union Européenne au Togo. Dans ce document, ces opposants au régime de Faure Gnassingbé plaident pour un dialogue politique sous l’égide des Nations Unies et de l’Union Européenne.

Selon la Coordinatrice générale de la DMK, Kafui Adjamagbo-Johnson, ces discussions devront se tenir en terrain neutre. Mais avant de prendre place autour d’une quelconque table de discussions avec le parti au pouvoir, Gérard Adja, Gérard Djossou, Targonne Sambiri, Thomas N’soukpoé, Naboudja Bouraïma et autres exigent du pouvoir de Lomé, entre autres, l’abandon des charges contre les cadres et le 1er responsable de la DMK, la levée du mandat d’arrêt international contre Dr Gabriel Agbéyomé Kodjo assortie de garanties sécuritaires pour son retour au Togo, et la libération de tous les détenus politiques.

Sur le plan pratique, la DMK propose que les discussions avec le pouvoir puissent tourner autour de quatre points essentiels: «la grave crise politique née du scrutin du 22 février 2020» ; «la réforme des institutions de la République»;
«les réformes politiques et électorales», et «les grands dossiers économiques et les réformes sur le plan économique pour le retour de la confiance et les mesures de la relance post Covid-19».
Tout comme la DMK, le CAR (Comité d’action pour le renouveau) aussi boycotte depuis fin 2020 les travaux des CNAP.

Akoyi A.
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