Après Paris, Faure G. à Bruxelles pour consolider les relations multisectorielles entre Lomé et l’UE

Publié le mardi 18 mai 2021 | aLome.com

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Faure Gnassingbé et Charles Michel (Président du Conseil européen depuis le 1ᵉʳ décembre 2019).

Après sa participation ce mardi 18 mai à Paris au Sommet sur le financement des économies africaines pour la période post-Covid-19, Faure Gnassingbé prendra la direction de Bruxelles (Belgique) pour consolider l’axe Lomé-UE.

«Sur invitation du Président du Conseil Européen, Charles Michel, le Président de la République Togolaise se rendra à Bruxelles où sera discuté le renforcement du partenariat entre l’UE (Union Européenne) et le Togo en matière économique, politique et commerciale», indique la note de la Présidence togolaise sur le sujet.
Faure Gnassingbé et Louis Michel auront une pléiade de sujets à aborder, au regard des récents développements de la coopération multisectorielle entre Lomé et l’UE. En 2019, s’était tenu à Lomé le 1er Forum Togo-UE qui a vu les deux parties insister sur les priorités de leur coopération, et surtout les secteurs prioritaires dans lesquels l’UE pourrait apporter une plus-value conséquente au secteur privé togolais.

Dans le cadre de la politique de relance agricole du Togo, ce pays ouest-africain a musclé ces dernières trois années ses exportations bio vers le continent européen en misant notamment sur le soja et l’ananas. Selon des statistiques de l’UE, «entre 2018 et 2019, le volume d’exportation des produits bio togolais vers Bruxelles (les 27) est passé de 22.000 à 45.000 tonnes». Une donne qui a fait du pays de Faure Gnassingbé, en 2019 et en 2020 le premier exportateur bio de l’espace CEDEAO vers l’UE, et deuxième en Afrique en 2020, juste derrière l’Egypte».

De l’agriculture à une diplomatie agissante

Sur un plan purement diplomatique, l’UE a apprécié l’action décisive du Togo dans la négociation de l’accord Post-Cotonou entre les 27 et l’OEACP (Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique qui regroupe 79 Républiques). Le chef de la diplomatie togolaise, R. Edoh Dussey, était le négociateur en chef de l’OEACP. Des négociations qui ont abouti le 15 avril 2021 à la conclusion de nouveaux Accords post-Cotonou (2000-2021) sur les deux prochaines décennies.

Dans le cadre des relations des ex-ACP (devenue OEACP), la capitale togolaise a eu à prêter son nom à plusieurs Conventions baptisées «Conventions de Lomé». Le Togo a réalisé un taux de croissance de 1,8% en 2020 malgré le contexte pandémique.

«Le Togo est en discussion avancée avec ses partenaires internationaux pour mobiliser de nouveaux financements visant à poursuivre la réalisation des projets de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 et à participer au développement du secteur privé sous-régional», étaye la Présidence togolaise pour justifier l’exploration de multiples partenariats par les dirigeants togolais.

Edem G.

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