La décennie 2010-2020 a vu le parc routier urbain du Togo connaître de profondes mutations avec la construction de plusieurs infrastructures dans le domaine. Une donne qui s’accompagne de certaines inconduites qui ont la vie dure.
C’est l’actuel Directeur général des Travaux publics (Alphonse Amah) qui l’annonce. «Très bientôt, l’Etat va remettre de l’ordre dans la grande anarchie qui s’est instaurée» en zone urbaine au Togo en matière d’implantation de ralentisseurs/dos d’âne et coupeurs de vitesse. En d’autres termes, l’installation de dos d’âne sauvages aura vécu sous peu dans le parc routier au Togo. La nouvelle donne annoncée devrait aussi s’attarder à corriger les ralentisseurs implantés aux mauvais endroits ou tout simplement mal placés.
Le grand nettoyage annoncé devrait en outre concerné la mise en place anarchique de divers coupeurs de vitesse sur des routes urbaines togolaises, tout particulièrement à Lomé. Le laisser-aller dans l’application stricte du Code de la route a amené plusieurs riverains de voie express à ériger eux-mêmes des dos d’âne et ralentisseurs (de vitesse) pour contraindre plusieurs amateurs d’excès de vitesse sur ces types de voie à changer de comportement.
Par ailleurs, dans plusieurs quartiers de la ville la plus peuplée du Togo (Lomé), à longueur de journées, plusieurs usagers décrient l’érection avec très peu de professionnalisme de multiples ralentisseurs ou coupeurs de vitesse, sans aucun respect de normes en la matière.
Le code de la route commande l’implantation d’une signalisation indiquant à tout usager d’une voie (à son entrée) sa dotation ou non d’un dos d’âne ou coupeur de vitesse. Des signalisations rares dans le paysage routier au Togo.