A partir du mois d’août prochain, Paulo Duarte sera aux commandes de l’équipe nationale togolaise. Sa mission : ramener les Eperviers A au-devant de la scène footballistique continentale et mondiale après qu’ils aient échoué à se qualifier pour deux Coupes d’Afrique de nations (CAN) et s’apprêtent à s’engager pour les qualificatifs de la Coupe du monde. Visiblement, le technicien portugais a déjà sa petite idée sur la manière de mener à bien sa mission. C’est ce qu’il a révélé dans une interview à nos confrères de Sportnewsafrica.
Surprise du chef au terme du processus de désignation du sélectionneur des Eperviers du Togo qui a pourtant vu de prestigieux noms postuler, Paulo Duarte dit avoir été séduit par le projet proposé par les autorités sportives togolaises. «J’ai choisi le Togo parce qu’il m’a présenté un projet plus stable, un projet d’avenir et à long terme. Surtout quand il faut revoir la structure d’une équipe. Quand quelqu’un te fait confiance, ça te donne la force de t’engager», a-t-il déclaré.
Le Portugais qui considère le Togo comme une «grande nation du football africain» estime qu’il est temps que celui-ci retrouve son rang parmi l’élite : «Le Togo est une grande nation de football. C’est un grand nom dans le football africain, qui a son histoire, sa marque, son ADN également. Mais, le Togo n’a pas participé aux deux dernières Coupes d’Afrique des nations (CAN). Et cela a notamment coupé la visibilité de la sélection. Et il faut changer cette donne».
Pour y parvenir, l’ancien sélectionneur des Panthères du Gabon a son plan en tête : «Quand un coach arrive, il a normalement besoin du temps. Il a besoin d’avoir une connaissance maximale (de son environnement), le plus rapidement possible. Avant que je prenne fonction, je peux regarder 20 à 40 matches. J’aurai donc toutes les informations sur les anciens tout comme les nouveaux joueurs. Cela me permettra de mettre en place une équipe, et avancer le plus rapidement possible. Et ensuite recomposer une équipe qui est cassée».
Paulo Duarte entend renouveler en outre son équipe pour «préparer l’avenir», dit-il. Et il compte pour cela sur l’engagement de tous : «On va voir ce qu’on a et ce qui nous manque. Et appliquer mon style de jeu, mes modèles d’entraînement et imposer le maximum d’exigence et d’engagement à mes joueurs parce que je suis un entraîneur très exigeant. Avec moi, on ne joue pas parce que c’est le nom. Il faut mériter sa place. Donc, il n’y a pas avec moi une différence entre les joueurs locaux ou expatriés. J’admire le joueur qui donne le meilleur de lui pour gagner les rencontres», soutient-il.
Défis proches
Logé dans le groupe H avec le Congo, la Namibie et le Sénégal pour les éliminatoires du Mondial 2022, le Togo doit jouer chaque match comme une finale, fait savoir son sélectionneur :