Quatre pays membres de l’Union Européenne que sont l’Espagne, la France, l’Allemagne et l’Italie décident de soutenir toutes les initiatives de lutte contre le terrorisme en cours dans les pays du Sahel, peut-on lire dans une déclaration conjointe dont copie est parvenue ce jour à l’ANP.
En réaction à l’attaque terroriste intervenue au Burkina Faso le 27 avril dernier qui s’était soldée par l’assassinat de 4 personnes dont 3 citoyens européens, les pays occidentaux réaffirment leur soutien aux armées des pays du Sahel aussi bien dans leurs opérations de lutte contre le terrorisme que dans le cadre de leur formation, particulièrement pour ce qui concerne le respect des règles judiciaires et des droits humains.
Ils ont également exprimé leur volonté de poursuivre les efforts conjoints en étroite coopération avec les pays du Sahel et du G5 Sahel dans le cadre de la Coalition pour le Sahel, de l’Alliance Sahel, du Partenariat pour la Sécurité et la Stabilité au Sahel (P3S) et toutes les autres initiatives afin d’assurer que cette région devienne une zone de paix et de stabilité.
Ces quatre pays membres de l’Union Européenne ont toutefois reconnu que les seules approches sécuritaires ne suffisent pas pour aboutir à un Sahel sûr, stable et prospère. Ces approches sécuritaires doivent s’accompagner de mesures d’aide humanitaire, de stabilisation et de développement économique et social.
Face à l’urgence née des menaces sécuritaires persistantes et des défis socio-économiques complexes de la région du Sahel, l’Espagne, la France, l’Allemagne et l’Italie réitèrent leur engagement à renforcer leurs appuis dans le cadre d’une approche transversale associant sécurité, gouvernance, stabilisation et développement.
L’attaque terroriste intervenue au Burkina Faso le 27 avril 2021, note-t-on, a fait deux citoyens espagnols, un citoyen irlandais et un citoyen burkinabé tués.
Depuis quelques années, les pays sahéliens font face à des attaques djihadistes avec une accentuation dans la zone dite de 3 frontières (Mali, Burkina et Niger). L’UE et certains pays occidentaux dont la France à travers ses forces Barkhane appuient les efforts des pays de la zone.