Les aléas climatiques, une mauvaise qualité des semences, la pandémie de la Covid-19. Ce sont les raisons qui pourraient expliquer, selon la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) et la faitière des cotonculteurs, la chute brutale de la production cotonnière pour la campagne 2020-2021 qui s’achève.
Réunis les 18 et 19 à Sokodé, dans le centre du pays, les acteurs majeurs du secteur ont annoncé que la récolte de cette année a sous-performé, tombant sous la barre des 100 mille tonnes, à un an de l’ambition initiale de passer le cap des 200 000 tonnes.
Ainsi, la production est tombée à 66.000 tonnes contre 117 000 un an plus tôt, soit un décru de 43%.
Cette contreperformance intervient alors que la filière vient d’être confiée au Singapourien Olam, qui s’active à porter les nouvelles ambitions, inhérentes à son cahier des charges. A l’horizon 2025, l’objectif est désormais de porter la production de l’or blanc à 225 000 tonnes, et de faire augmenter substantiellement les revenus des paysans. Notamment avec la fixation d’un prix minimum de 235 F/kg auquel le kg de coton-graine sera dorénavant commercialisé au Togo, qu’importe la volatilité du cours de l’or blanc sur le marché international, et la mise en place d’un système automatique de réévaluation du prix du kg du coton-graine dès que la production nationale augmente.... suite de l'article sur Autre presse