Covid-19: Il est totalement inacceptable que l’Afrique accuse un retard dramatique en matière de vaccination en raison du manque de vaccins disponibles (A. Guterres)
A l'occasion d'une série de conférences sur l'Afrique axée sur l'identité culturelle, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a plaidé mercredi pour l'utilisation du patrimoine culturel et naturel riche et diversifié du continent comme un catalyseur de la croissance et de la transformation de l'Afrique.
"Avec la propagation de la haine et de l'intolérance dans le monde, nous devons non seulement défendre la diversité, mais y investir", a souligné le chef de l'ONU dans un discours.
"Pour faire face aux défis complexes d'aujourd'hui, nous devons trouver de meilleurs moyens de remédier aux maux du passé qui ont engendré la méfiance et la division. L'accent mis sur la culture, le patrimoine et les valeurs partagées peut aider à construire l'unité et un objectif commun", a-t-il ajouté. "Celles-ci sont plus que jamais nécessaires alors que le continent s'emploie à surmonter la perturbation de la pandémie de Covid-19 et à poursuivre un développement pacifique et durable".
Selon le secrétaire général, le monde doit évoluer vers une croissance économique durable qui protège l'environnement, promeut les droits de l'homme et renforce le contrat social.
"Et nous avons besoin d'un sens plus fort de la solidarité et de la coopération multilatérale pour atteindre les objectifs de développement durable et ne laisser personne de côté. Pour que cela soit possible, nous devons également exprimer une solidarité très claire avec le continent africain en ce moment dramatique où nous sommes toujours sous le terrible impact de la pandémie de Covid-19", a-t-il ajouté.
M. Guterres a rappelé qu'il était "totalement inacceptable que l'Afrique accuse un retard dramatique en matière de vaccination en raison du manque de vaccins disponibles sur le continent africain".
Il a également jugé "absolument essentiel que les pays africains reçoivent le soutien financier dont ils ont actuellement besoin pour protéger leurs citoyens et pouvoir relancer leurs économies".