Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Sanctions contre ’L’Alternative, Liberté, L’Indépendant Express…’: La Rapporteuse spéciale (des Nations Unies) Irène Khan demande des explications au Gouvernement togolais

Publié le lundi 31 mai 2021  |  Le Tabloid
Programmée
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Programmée sur ce 19 aout, la 1ère audience du procès ‘Adjakly/Alternative’ n’a pas démarré
Lomé le 19 aout 2020. Palais de justice. Programmée sur ce 19 aout, la 1ère audience du procès ‘Adjakly/Alternative’ n’a pas démarré. Elle a été reportée au 16 septembre sur la base d’un principe judiciaire. Me C. Agbogan, membre du Conseil du journal l`Alternative.
Comment



Les sanctions infligées par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et la justice togolaise aux journaux L’Alternative, Liberté, Fraternité et L’Indépendant Express pour leurs écrits dans différentes affaires ne laissent pas indifférente la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression.

Dans une correspondance adressée depuis le 19 mars dernier au gouvernement togolais mais pas rendue publique à l’époque, Mme Irène Khan demandait des explications (sic) sur ces cas. Mieux, elle exprimait ses préoccupations face à ce qui apparaît comme «des restrictions accrues à la liberté de la presse au cours des derniers mois» au Togo.

«Il est profondément préoccupant que les autorités semblent avoir été plus promptes à faire cesser la publication de reportages critiques, plutôt que d’envisager d’ouvrir des enquêtes sur des allégations sérieuses de corruption», relevait la Rapporteuse spéciale, rappelant les «inquiétudes formulées par le Comité des droits de l’Homme quant à des «restrictions injustifiées de la liberté d’expression, notamment la censure de certains médias par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC)dont l’indépendance et les modalités de fonctionnement ont été mises en cause», entre autres préoccupations.

Mme Irène Khan, par ce courrier, donnait un délai de soixante (60) jours au gouvernement togolais pour lui faire parvenir une réponse et lui demandait de «prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des droits et des libertés des journalistes et des quatre journaux susmentionnés, de diligenter des enquêtes sur les violations qui auraient été perpétrées et de traduire les responsables en justice».
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires