Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

46e anniversaire de la CEDEAO: La BIDC a financé des projets pour un montant d’environ 3 milliards de dollars au 31 décembre 2020 (Dr Donkor, Président de la BIDC)

Publié le mardi 1 juin 2021  |  aLome.com
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
La BIDC (bras financier de la CEDEAO) accorde un prêt de 18 millions d’euros à 2 sociétés maliennes spécialisées dans les produits pétroliers
Lomé, le 17 février 2020. Siège de la BIDC. La BIDC (bras financier de la CEDEAO) accorde des lignes de prêt de 18 millions d’euros à deux sociétés maliennes spécialisées dans les produits pétroliers et les transports. Ce sont les premières sociétés à bénéficier de prêts de la BIDC sous la présidence du Ghanéen Dr George Agyekum Nana Donkor. George Agyekum Nana Donkor.
Comment


Autour du thème indexé pour la célébration des 46 ans de la CEDEAO («La prospérité par-delà la pandémie»), Dr George Agyekum Donkor, Président de la BIDC (bras financier de la CEDEAO) a adressé un message plein d’optimisme à l’endroit des ressortissants de cette sous-région perçue comme la CER (Communauté économique régionale) la plus dynamique de l’Union Africaine.
"Nos actions doivent être à la hauteur de nos paroles, afin que nous devenions les acteurs d’une croissance socio-économique durable et inclusive. Engageons-nous à construire une société post-pandémique fondée sur la solidarité, la sollicitude, la compassion, la gentillesse et, surtout, l’égalité, qualités indispensables pour le bien-être d’une société inclusive et cohésive", exhorte Dr Agyekum Donkor, Ghanéen qui dirige cette Banque de développement depuis 2020.

Voici l’intégralité de cette adresse solennelle du 1er dirigeant de la BIDC à la faveur des 46 ans de la CEDEAO célébrés officiellement le 28 mai dernier.




"Message du Président à l’occasion de la fête de la CEDEAO

Aujourd’hui, nous célébrons le 46e anniversaire de la prise de la décision économique la plus importante ayant affecté l’Afrique de l’Ouest dans tous les aspects de nos activités au cours des dernières années. Il s’agit de la signature d’un traité multilatéral historique à Lagos, au Nigeria, le 28 mai 1975, par les 16 États membres de l’époque, puis de la signature d’un traité révisé à Cotonou, en République du Bénin, le 24 juillet 1993, par les Chefs d’État et de gouvernement des 15 États membres actuels.

Les pères fondateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) caressaient le rêve d’encourager, de stimuler et d’accélérer le développement économique et social des États membres afin de relever le niveau de vie des populations. Ils avaient parfaitement perçu les immenses avantages que l’on pouvait tirer de l’unité d’action et de l’engagement en faveur du bien-être et de la pérennité des populations.

Notre sous-région et le continent africain ont subi des contrecoups répétés en matière de développement tout au long de leur existence, quels que soient les systèmes de gouvernance en place. Malgré l’abondance des ressources naturelles et un riche patrimoine culturel, le retard de développement a continué de se creuser et de freiner la croissance économique, la ralentissant considérablement et la rendant même négative dans certains cas. La création de la CEDEAO a donc permis d’apporter les transformations tant attendues et de changer la donne.

La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a joué un rôle de premier plan dans la région en termes de financement de projets et de programmes de développement dans les différents secteurs prioritaires dans nos États membres. Ces initiatives cadrent avec l’objectif de la Banque de développer le secteur public et de promouvoir le secteur privé, créant ainsi des emplois, réduisant la pauvreté et améliorant la vie des populations de la région. Ces efforts se sont traduits par le financement de projets pour un montant d’environ 3 milliards de dollars au 31 décembre 2020, dans l’optique de transformer la Communauté.

La pandémie du COVID 19 a mis à l’épreuve la solidité de la CEDEAO en matière de solidarité et de coordination régionale. Elle a mis en lumière de nombreuses conséquences désastreuses des inégalités économiques existantes et des insuffisances généralisées de la protection sociale qui constituent une profonde blessure pour notre humanité. Par exemple, en ce moment même, la famine menace 34 millions de nos congénères, tandis que la pauvreté ne cesse d’augmenter à l’échelle mondiale, même dans les sociétés les plus développées.

Dans ce contexte, le thème du 46e anniversaire, « La prospérité par-delà la pandémie », devrait devenir le mot d’ordre de toutes les institutions de la CEDEAO, une invitation à poursuivre le programme de développement de la sous-région de manière novatrice et collégiale, avec passion et sincérité.

Nous avons déjà, par le passé, affronté des pandémies et des crises mondiales auxquelles nous avons survécu. Nous ne devons donc pas renoncer à l’espoir ou à l’engagement dans nos efforts pour sortir de la crise sanitaire. Cependant, il ne suffit pas de survivre à cette période ; nous devons impérativement en sortir grandis et transformés. Ce changement doit être transformateur, ciblé et voulu si nous voulons redonner vie à nos communautés et à nos nations et dépasser le stade précédant le déclenchement de la pandémie de COVID 19. Nos actions doivent être à la hauteur de nos paroles, afin que nous devenions les acteurs d’une croissance socio-économique durable et inclusive.

Engageons-nous, par-delà nos frontières, à construire une société post-pandémique fondée sur la solidarité, la sollicitude, la compassion, la gentillesse et, surtout, l’égalité, qualités indispensables pour le bien-être d’une société inclusive et cohésive.

Vive la CEDEAO et prospérité à ses peuples, longue vie à ses 15 États membres et vive la BIDC" !

George Agyekum Donkor, PhD, Président de la BIDC"
Commentaires