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L’Afrique peine à financer la reprise post-Covid-19 malgré les efforts des bailleurs

Publié le mercredi 2 juin 2021  |  RFI
F.
© Autre presse par Presidence du Togo
F. Gnassingbé a échangé avec une délégation de la Société Financière Internationale conduite par M. Diop.
Paris, le 17 mai 2021. Le Président F. Gnassingbé a échangé avec une délégation de la SFI (Société Financière Internationale) du groupe de la Banque Mondiale conduite par son Directeur général, Mackhtar Diop.
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L’objectif du Sommet de Paris sur le financement des économies africaines du 18 mai dernier était d’explorer toutes les possibilités de mobilisation de ressources, qui permettraient au continent de reprendre le chemin de la croissance après la pandémie de Covid-19, sans tomber dans le piège de la dette.


Satisfecit de la France, qui était à l’initiative du sommet. Satisfecit aussi des pays qui ont participé, comme la Côte d’Ivoire. Pour Adama Coulibaly, ministre de l’Économie et des Finances, «le sommet a permis d’obtenir des résultats très concrets. Il y a eu une reconfirmation de certaines initiatives qui étaient déjà en cours, en l’occurrence le moratoire sur la suspension du service de la dette», dit-il.

Puis le ministre d’ajouter : «Il y a également la question de l’allocation des DTS (Droits de tirage spéciaux du FMI). Sur les 650 milliards de dollars, l’Afrique va bénéficier de 33 milliards, dont 24 milliards pour l’Afrique subsahariens et pour l’espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), c’est 2,2 milliards de dollars, dont 900 millions pour la Côte d’Ivoire», déclare-t-il.

Pour l’accompagnement des PME en Côte d’Ivoire, 650 d’entre elles ont bénéficié du soutien de l’État, sous forme de prêts avec des taux d’intérêt relativement bas et sous forme de subventions.

Des efforts qui restent insuffisants ?

L’apport des DTS pour la Côte d’Ivoire n’est donc que le tiers du montant du plan de riposte anti-Covid déployé par le gouvernement ivoirien en 2020 : environ 3 milliards de dollars, soit 5 % du PIB. Un effort considérable, mais pas suffisant, ce qui fait d’ailleurs que Didier Acouetey, président du groupe AfrikSearch, minimise les résultats du Sommet de Paris.

«Cette espèce de grand-messe a accouché d’une souris. Je pense que le secteur privé a été l’acteur important qui a manqué à ce sommet de Paris, même s’il y a eu quelques privés, je pense que l’Afrique aurait dû être mieux représentée par le secteur privé productif», dit Didier Acouetey, président du groupe AfrikSearch.

«Pour la dette, il me semble qu’il n’y a pas suffisamment de transparence autour des ressources mobilisées par de nombreux États. Ce qui fait qu’aujourd’hui, une partie de ces dettes peut être tout à fait discutable, parce que certains montants font l’objet de détournements massifs et sont gérés dans une totale opacité dans certains pays», ajoute-t-il.

Accompagner le développement des petites et moyennes entreprises

Il y a eu récemment le scandale de la dette cachée du Mozambique. Ce qui a conduit le Fonds monétaire international à prendre un temps ses distances avec Maputo. Au Sommet de Paris sur le financement des économies africaines, le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances atteste de la présence du secteur privé.
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