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«New Deal» pour l’Afrique : l’appel d’une trentaine de dirigeants

Publié le vendredi 4 juin 2021  |  Le Point Afrique
Faure
© Autre presse par Presidence du Togo
Faure Gnassingbé accueilli par Emmanuel Macron à l`Elysée le 18 mai 2021.
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INITIATIVE. À l’impulsion des présidents Macron, Sall, Kagame et Ramaphosa, cet appel vise à permettre à l’Afrique de surmonter les crises qui l’assaillent.


Un véritable «New Deal» doit être lancé pour permettre à l'Afrique de surmonter la crise du Covid-19 et lui éviter d'être distancée par les autres continents, demandent une trentaine de dirigeants dans une tribune publiée mercredi par Le Monde.
Cet appel a été lancé par les présidents français Emmanuel Macron, sénégalais Macky Sall, rwandais Paul Kagame et sud-africain Cyril Ramaphosa. Il est cosigné par 27 autres dirigeants européens et africains, comme ceux de Côte d'Ivoire, de Tunisie et d'Égypte, mais aussi les princes héritiers saoudien et émirati Mohammed ben Salmane et Mohammed ben Zayed.


Face à une crise sanitaire qui pourrait durer…

«Si le choc sanitaire est à ce jour mieux maîtrisé en Afrique qu'ailleurs, il pourrait cependant y être plus durable, profond et déstabilisateur pour l'ensemble de la planète», avertissent-ils. «Alors que le Fonds monétaire international (FMI) estime que les pays africains auront besoin de 285 milliards de dollars (234 milliards d'euros] de financements additionnels d'ici à 2025, il n'existe ni plan de relance ni mécanisme de création monétaire en vigueur pour mobiliser de telles ressources», s'inquiètent-ils. De ce fait, «l'Afrique ne lutte pas à armes égales face à la pandémie».


… prévoir un « plan d'investissement massif»

Si des efforts ont été engagés pour la vaccination, notamment avec le programme Covax, "un investissement massif" est nécessaire «dans la santé, l'éducation et la lutte contre le changement climatique» en Afrique, selon la tribune.
Qui appelle à «sanctuariser ces dépenses sans remettre en cause celles de sécurité et le financement des infrastructures, et sans retomber dans un nouveau cycle de surendettement».
Il s'agit, en mobilisant l'ensemble de la communauté internationale, d'«aller plus loin» que le sommet sur le financement des économies africaines qui s'est tenu le 18 mai à Paris avec des promesses d'engager des discussions autour des «Droits de tirage spéciaux» du FMI.
... suite de l'article sur Autre presse

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