La Fédération algérienne de football a assuré ce 9 juin 2021 que les propos de son patron Charaf-Eddine Amara, au sujet d’une hypothétique délocalisation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN 2021) en Algérie, ont été sortis de leur contexte. De son côté, le patron de la Fédération camerounaise Seidou Mbombo Njoya a réaffirmé que son pays organisera la CAN 2021 en janvier 2022, comme prévu.
«Notre pays abritera la Coupe d’Afrique des cations dès janvier 2022, a tweeté Seidou Mbombo Njoya, le président de la Fédération camerounaise (Fécafoot). La Fécafoot est mobilisée aux côtés de l’État pour faire de cette fête du football, une grande première en Afrique ainsi que le souhaite Patrice Motsepe», le président de la Confédération africaine de football (CAF).
À sept mois pile du début de la « CAN 2021 » [1], le patron de la Fécafoot semble adresser un message à ceux qui doutent encore de l’organisation de la phase finale au Cameroun, du 9 janvier au 6 février prochain.
Le ministre des Sports du Cameroun, le Professeur Narcisse Mouelle Kombi s'est montré encore plus offensif : «La CAN TotalEnergies CAMEROUN 2021 est un acquis pour le Cameroun. La question de sa réattribution pour un autre pays n'est nullement à l'ordre du jour. Cette idée apparaît en effet, comme un pensif ridicule, un fantasme, une lubie, dont la malveillance est criarde».
Ces sorties interviennent quelques heures après que le patron de la Fédération algérienne de football (FAF) a laissé entendre que son pays pourrait envisager de jouer les plans B en cas de défaillance camerounaise. Des déclarations d'Amara Charaf-Eddine en marge de son élection au sein du Comité olympique algérien (COA) mais «qui ont été sorties de leur contexte», assure la FAF ce 9 juin.