Togo/Cri du cœur d’opposants pour la libération de pairs détenus : Dernier appel en date de la DMK, déclic auprès du pouvoir?

Publié le vendredi 18 juin 2021 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Conférence de presse de la DMK livrant le contenu de son Mémorandum soumis au G5.
Lomé, le 14 mai 2021. Tokoin CESAL. Comme convenu lors de sa rencontre du 04 mai dernier avec le G5, la DMK a fait parvenir ce vendredi 14 mai 2021 son Mémorandum de sortie de crise au chef de la Délégation de l’Union Européenne au Togo. Dans ce document, ces opposants au régime de F. Gnassingbé plaident pour un dialogue politique sous l’égide des Nations Unies et de l’UE.

Le sort judiciaire des actuels ‘détenus ’politiques’ au Togo et la vie chère préoccupent en ce moment la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro). Elle vient de formuler respectivement un nouveau plaidoyer et de livrer une conjecture autour de ces deux thématiques.

À travers une rencontre avec des professionnels des médias le 16 juin dernier au Centre CESAL (Tokoin-Séminaire), la coordination de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) plaide pour une énième fois, auprès du régime de Faure Gnassingbé, pour une la libération de toutes les personnes détenues actuellement au Togo en raison de leurs activités politiques. Certains parmi ces détenus jouissent d’un état de santé alarmant, selon plusieurs témoignages croisés.

Au nombre de ces détenus politiques, la Secrétaire générale de la CDPA cite les anciens ministres Kpatcha Gnassingbé (également ancien député, demi-frère consanguin de Faure Gnassingbé), Orè Djimon (président du parti FPD) et Paul Missiagbeto (conseiller du président de MPDD, Dr Gabriel Messan Kodjo).
Toujours viscéralement attachée à la contestation des résultats du scrutin du 22 février 2020, la DMK exige de nouveau du pouvoir de Lomé de favoriser le retour des exilés politiques dont l’ancien Premier ministre Kodjo, Mgr Fanoko Kpodzro, Marc Mondji et tous les autres acteurs politiques qui ont dû quitter le pays à cause des menaces pesant sur leurs vies.

La DMK se conjugue au social

Abordant l’actualité sociale brûlante du pays, Brigitte Adjamagbo et ses collègues ont déploré et dénoncé une nouvelle fois la vie chère caractérisée par une hausse des prix des produits de première nécessité depuis plusieurs semaines. En l’occurrence les céréales et les produits pétroliers. «Cette situation socio-politique présage d’une révolte populaire», a conjecturé un des leaders.
Aux dires de la DMK, le pouvoir togolais fait preuve d’une insouciance. Sa mauvaise foi s’est révélée au grand jour dans le cadre des CNAP (Concertations nationales entre acteurs politiques), poussant l’ANC vers la porte de sortie de ces discussions entre acteurs politiques entamées fin 2020.

Akoyi A. & J. T.

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