Plus de 48h après la disparition de Kenneth Kaunda (ancien Président et père de l’indépendance de la Zambie décédé ce 17 juin dans son pays), des hommages continuent d’affluer sur le continent africain.
Faure Gnassingbé a joint sa voix ce 19 juin à la kyrielle d’hommages qui louent le legs politique, humaniste et panafricaniste de Kenneth Kaunda.
«Je suis attristé par la disparition de Kenneth Kaunda, ancien Président, icône de la lutte pour l’indépendance de la République de la Zambie», s’est ému le dirigeant togolais. Avant d’ajouter: «Je salue la mémoire de ce grand homme dont l’engagement historique pour la libération de la Zambie et la paix en Afrique nous inspire en tant qu’Africains face à nos défis communs. J’adresse mes condoléances à son Excellence Edgar Lungu et à l’ensemble du peuple frère de la Zambie».
Surnommé le «Gandhi noir» pour sa politique de la non-violence, Kenneth Kaunda, 97 ans, a été à un moment donné de l’histoire contemporaine le plus jeune Premier ministre du Commonwealth, à 40 ans. En Afrique australe, plusieurs Etats gardent de lui son soutien inébranlable à la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud et aux mouvements indépendantistes en Angola et au Mozambique. Il incarnait le dernier «père d’indépendance» encore en vie en Afrique sub-saharienne.