L’ANC (Alliance nationale pour le changement) de Jean-Pierre Fabre va bientôt livrer une lecture holistique sur l’actualité socio-politique du Togo. En attendant cette nouvelle sortie médiatique, le ‘parti orange’ salue la demande de la déclassification du ‘secret défense’ en France autour de la mort du Président Olympio.
«L’ANC se félicite du fait que la famille Olympio se saisisse de la question de la déclassification du ‘secret défense’ en France au sujet de la mort du père de l’indépendance du Togo (Sylvanus E. K. Olympio). L’ANC demande que l’Etat togolais appuie la famille dans cette quête de la vérité, car la lumière sur la mort de S. Olympio est un devoir de citoyens togolais, c’est une cause nationale», a expliqué ce 23 juin Théophile Eric Dupuy, Conseiller de J-P Fabre et cousin du feu S. Olympio.
Par l’entremise de T. Dupuy, l’ANC annonce imminente une grande rencontre avec les médias de son président national pour se prononcer sur une kyrielle d’évènements socio-politiques récents au Togo.
Une mort, une histoire à réécrire depuis 58 ans
C’est Jean-Sylvanus Olympio (hommes d’affaires dans la diaspora togolaise, opposant très critique au régime togolais), un autre neveu du feu président Sylvanus Olympio qui porte la nouvelle relance des Olympio de faire la lumière sur le 1er assassinat présidentiel post-indépendances en Afrique. Sa démarche et ses objectifs cardinaux via cette réclamation politique et diplomatique sont résumés dans un article «publié» ce 21 juin 2021 par le confrère français ‘Mediapart’.
Les Olympio ont entamé des démarches pour pouvoir consulter les archives officielles françaises autour de la mort le 13 janvier 1963 de leur fils S. Olympio.
«Mon client souhaite connaître la vérité sur l’assassinat de son oncle. La France, par l’intermédiaire des diplomates sur place au moment des faits et notamment de son ambassadeur Monsieur Henri Mazoyer, a évidemment collecté de précieuses informations à ce sujet», dixit William Woll, avocat de Jean-Sylvanus Olympio.
Concrètement, au nom de siens, Jean-Sylvanus Olympio, via son Conseil, a adressé une «Lettre au Centre des archives diplomatiques de Nantes (en France). Nous voulons savoir ce qui s’est passé entre le 12 janvier à 18heures, heure à laquelle ma mère, qui était la belle-sœur de Sylvanus Olympio, l’a quitté, et le 13 janvier à 7heures, moment de son décès», détaille Jean-Sylvanus Olympio, opposant politique et prospère homme d’affaires. Il vit dans la diaspora depuis plusieurs années.