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Le marché mondial du cajou se redessine au profit de l’Afrique de l’Ouest

Publié le jeudi 24 juin 2021  |  Commod Africa
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Le Salon International de l`Agroalimentaire de Lomé (SIALO) a connu sa 6ème édition
Lomé, du 05 au 10 octobre 2017. Site du CETEF. Le Salon International de l`Agroalimentaire de Lomé (SIALO) a connu sa 6ème édition. On notera une décrue de l`affluence lors de cette édition 2017, mais les organisateurs poursuivent leurs innovations. Ainsi, SIALO 2017 a été couplé à la "3ème Exposition de l`emballage et du packaging".
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Le marché mondial du cajou est en pleine croissance. Sur les cinq dernières années, la consommation mondiale d’amandes de cajou a grimpé de près de 20%. Ce sont presque un million de tonnes supplémentaires de cet oléagineux consommé par les Américains et les Européens - près de 45% du marché - mais aussi les Chinois et les pays du Moyen-Orient. Et bien sur l’Inde, premier consommateur mondial mais aussi pays producteur.

Cet appétit grandissant pour les amandes de cajou redessine le marché. L’Afrique de l’Ouest en sort grandie avec une forte progression de sa production de noix de cajou brute mais aussi d’amandes de cajou. Toutefois, la montée en puissance de l’Asie du Sud-Est pourrait rebattre les cartes, le Vietnam souhaitant diminuer sa dépendance en noix brutes en provenance d’Afrique.

Une production africaine dopée, mais celle du sud-est asiatique monte

L’Afrique de l’Ouest est le premier fournisseur de noix de cajou avec une production qui a grimpé entre 2016 et 2020 de près de 500 000 tonnes, soit le montant de la production actuelle du Vietnam, pour atteindre 2,046 Mt, selon les chiffres compilés par le spécialiste n’kalô. Le premier producteur africain, la Côte d’Ivoire, performe pour atteindre 910 000 tonnes en 2020, en hausse de 24%, mais plusieurs pays enregistrent, sur des volumes moins importants, des résultats remarquables.

C’est le cas par exemple du Bénin (+84% entre 2016 et 2020), du Ghana (+87%), du Nigeria (+65%) ou encore du Togo ou du Mali. En revanche en Afrique de l’Est, la production est au mieux stagnante voir plutôt baissière.

Une production ouest-africaine dont le principal débouché est le Vietnam et dans une moindre mesure l’Inde. Si la production de noix de cajou stagne en Inde ces cinq dernières années ce n’est pas le cas de celle du Vietnam, qui est passée de 425.000 tonnes en 2016 à 500.000 tonnes en 2020. Mais surtout celle du Cambodge qui a été multiplié par près de 3.
Mais à 230.000 tonnes, on est encore loin des niveaux africains. «Pour l'approvisionnement en noix brutes du Vietnam, le Cambodge est clairement un pays qui amoindri la dépendance du Vietnam à la noix de cajou brute africaine», souligne Pierre Ricau, senior market research analyst chez Nitidae.

Suprématie du Vietnam pour la transformation, mais montée de l’Afrique de l’Ouest

Le Vietnam demeure de loin le premier transformateur mondial de noix de cajou en amandes et est en constante progression avec un volume de 2,150 Mt d’amandes en 2020 contre 1,5 Mt en 2016. L’Inde occupe la deuxième place mais ne progresse guère avec 1,5 Mt en 2020 et exporte beaucoup moins que le Vietnam.

Quant à l’Afrique de l’Ouest, elle gagne modestement année après année des places dans la transformation. Sa proximité avec le marché européen est un atout surtout au moment où l’on cherche à réduire les chaînes d’approvisionnement. Sur ces cinq dernières années, la transformation en Afrique de l’Ouest est passée de 76.000 tonnes en 2016 à 186.500 tonnes en 2020.
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