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Togo/Covid-19: Le port de masque, un véritable chemin de croix, cas du marché d’Adidogomé

Publié le mercredi 30 juin 2021  |  Global Actu
Masques
© Autre presse par DR
Masques chirurgicaux
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Ce mardi, c’est jour de marché à Adidogomé Assiyéyé, un quartier de la préfecture de Golfe. Les rues adjacentes de ce marché, l’un des plus grands de Lomé, sont bondées de monde. Une intrusion dans l’enceinte du marché, montre également un monde fou. Qui pour vendre, ou pour faire des emplettes. Un jour choisi par la Brigade-jeunes anti-covid du Golfe pour faire le suivi du respect des mesures barrières. Le constat est alarmant.

Après avoir parcouru toutes les artères du marché, l’équipe conduite par Thierry Kparaki, vice-président du Conseil préfectoral de la jeunesse (CPJ) du Golfe, et chef adjoint de la Brigade-jeunes anti-covid du Golfe, fit le constat que le port de masque devient un véritable chemin de croix pour les uns et les autres dans ce marché.

«Avec les forces de l’ordre, nous avons fait le suivi du respect des mesures barrières dans le marché d’Adidogomé. Le constat que nous avons fait, c’est que les gens ont vraiment baissé la garde. Les bonnes femmes ne portent plus de cache-nez. C’est quand elles nous aperçoivent qu’elles se précipitent rapidement pour le porter. Nous avons croisé certains même qui nous ont clairement dit qu’au Ghana à côté, le port de masque n’est plus obligatoire. Certains nous disent que les stades sont ouverts eu Europe, sans port de masque», a-t-il déclaré.

Dès que les éléments de la brigade quitte un lieu, les gens redescendent tranquillement leur masque. On dirait qu’ils le portent pour faire plaisir à quelqu’un. Et dès que celui-ci le dos tourné, ils redescendent leur masque. Des femmes n'hésitent pas à lancer à l'endroit des éléments de la brigade que 'Jésus' a fini avec cette maladie.

En faisant les allées et venues du marché, les ‘brigadiers’ sont tombés sur plusieurs évangélistes en prêche. L’un d’eux ne portait de masque. Approché, celui-ci dit qu’il n’arrive pas à respirer sous le masque et qu’il peut être porteur d’autres maladies qui ne nécessitent pas le port de masque.

N’eût été les forces de l’ordre, il n’aurait pas obtempéré. Durant tout le temps qu’ils ont passé à parcourir le marché d’Adidogomé, les éléments de cette brigade ont fait ce qu’ils peuvent. Ils ont sensibilisé, conscientisé et informé aussi bien les usagers dudit marché que le mal appelé Covid-19 existe toujours et qu’il faut porter le cache-nez.
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