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Mise en place de la Zlecaf: Malgré l’avancée des négociations, les Etats aux prises avec des questions sensibles liées aux secteurs automobiles, textile et agriculture (SG Wamkele Mene de la Zone)

Publié le mercredi 7 juillet 2021  |  ANGOP
Siège
© Autre presse par DR
Siège de la ZLECAF au Ghana.
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Le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZCLCA), Wamkele Mene, a indiqué lundi, à Luanda, que les négociations pour la mise en place de cette zone avancent à un bon rythme.

Selon le responsable, qui s’exprimait devant la presse à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Industrie et du Commerce, Víctor Fernandes, malgré l’avancée des négociations, les pays sont toujours aux prises avec des questions politiquement sensibles, liées aux secteurs des automobiles, textile et de l’agriculture.

La Zone de libre-échange continentale africaine est entrée en vigueur en janvier de cette année. L’accord a été signé en mars 2018 par 54 des 55 pays membres de l’Union africaine, et a déjà été ratifié par 39 États.

A son tour, le Ministre Victor Fernandes a informé qu’en matière financière, la Zone de Libre Echange bénéficie de l’appui de la Banque Africaine d’Exportation et d’Importation, qui a constitué un fonds pour ses activités d’appui.

Pour ces transactions, a-t-il précisé, une plateforme de paiement panafricaine a été créée, avec le soutien de ladite banque, qui est en cours de test dans six (6) pays africains, dont les noms n’ont pas été cités.

Cette plateforme est destinée à réduire les coûts des transactions entre les pays, sachant que chacun a sa propre monnaie.

« Ces coûts s’élèvent à environ cinq milliards de dollars. Cependant, avec cette plate-forme, les transactions commerciales auront une réduction des coûts financiers, c’est-à-dire qu’elles maximiseront les profits et réduiront les coûts pour les opérateurs », a-t-il souligné.

D’autre part, il a déclaré que l’Angola s’adaptera à la nouvelle réalité, en tenant compte de la dynamique qu’une zone impose, avec l’avantage d’atteindre des marchés que le pays ne peut pas atteindre aujourd’hui, en raison des barrières existantes.

En rejoignant le marché continental des transactions commerciales, le pays aura accès à un marché qui passera de 30 millions à 1,3 milliard de personnes.

L’Angola participe activement aux négociations pour l’opérationnalisation de l’accord et devrait, dans les prochains jours, soumettre la proposition d’offre tarifaire pour la ZLEA à la Commission de l’Union africaine, et pour le commerce des services, une offre de base pourrait également être envoyée après son approbation.

L’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (CAFTA) a été signé le 21 mars 2018, à Kigali (Rwanda), lors du 10e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.

La plupart des États africains, membres de l’Union africaine, ont signé l’accord, y compris l’Angola.
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