Depuis la réouverture de l’aérogare de Lomé en juillet 2020 (après plusieurs mois de fermeture due à la Covid-19), les voyageurs à l’arrivée comme au départ de Lomé devaient s’acquitter des frais de test PCR fixés à 40 mille fcfa. Une donne révolue depuis ce 07 juillet 2021.
Plusieurs organisations de défense des droits des consommateurs ainsi que plusieurs voyageurs avaient fait de l’exigence de l’harmonisation du coût du test PCR au Togo avec une recommandation de l’UEMOA leur leitmotiv ces derniers mois. Plusieurs voyageurs ont même entrepris de faire signer des pétitions en ligne sur le sujet à plusieurs de leurs concitoyens ou résidants au Togo.
Leur grief a été pris en compte ce 07 juillet par l’Etat au moyen d’un arrêté interministériel. Plusieurs membres du Conseil scientifique togolais contre la Covid-19 ainsi que d’autres membres de la CNGR (Coordination nationale de gestion de la riposte anti-Covid-19) avaient assuré ces derniers jours de l’imminence de l’harmonisation du coût du test PCR au Togo avec la norme recommandée par l’UEMOA. Ce test PCR se fait en République togolaise dans les 72h précédant tout voyage au départ de Lomé.
Depuis la tenue du dernier Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA qui a adopté la fixation du coût du test PCR aux frontières aériennes dans l’Union à 25.000 fcfa, seuls la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Sénégal avaient procédé à l’harmonisation du coût de ce test. C’est désormais chose faite aussi au Togo.
Mis à part le coût du test PCR requis désormais dans les formalités de voyage en direction ou au départ de Lomé (avec ou sans vaccination anti-Covid-19), certains voyageurs peuvent être soumis au paiement d’une somme supplémentaire de 15 mille fcfa pour un «test rapide» effectué en dehors des limites de l’intervalle de 72h précédant tout voyage au départ de Lomé.
La réduction du coût du test PCR intervient au Togo au moment où l’on assiste de nouveau à une augmentation des cas de contaminations à la Covid-19, après plusieurs semaines de décrue entre fin mai et juin 2021. La nouvelle augmentation de ces cas de contamination est justifiée par la CNGR par l’arrivée du variant Delta en Afrique de l’ouest. Notamment au Ghana.