La Tabaski 2021 au Togo placée sous le sceau de la résilience et du renforcement du vivre ensemble par l’exécutif

Publié le mercredi 21 juillet 2021 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Réouverture des lieux de culte au Togo après 4 mois de fermeture
Lomé, le 17 juillet 2020. Grande mosquée centrale. Réouverture officielle des lieux de culte au Togo pour une phase de test.

Pour accompagner spirituellement la célébration de la plus importante fête musulmane au Togo en 2021, les deux principales figures de l’exécutif togolais ont placé cette célébration sous le sceau du renforcement de la cohésion nationale et de la résilience socio-économique face à la Covid-19.

La communauté musulmane a célébré pour la 2è année consécutive la Tabaski sous l’obligation du respect des mesures-barrières. Dans la capitale togolaise ce 20 juillet, la grande prière, comme en 2020, n’a pas connu la présence de Faure Gnassingbé. Sur le terrain du Lycée de Tokoin ce mardi, le dirigeant togolais a été représenté par le ministre d’Etat Gérard Boukpessi de l’Administration territoriale. El Hadj Karimou Sanni (imam de l’Université de Lomé) a imploré lors de cette grande prière des «bénédictions et l’obtention de diverses miséricordes pour le Togo, son Gouvernement, son Président et tous les hommes pécheurs vivant dans ce pays».

«Je souhaite une bonne célébration de l’Aïd el-Kebir, fête du sacrifice, à tous nos concitoyens de la communauté musulmane. Puissent les prières concourir au maintien de notre résilience et du vivre ensemble face à l’épreuve de la crise sanitaire de la Covid-19», a pour sa part émis comme vœu Faure Gnassingbé, en union de prières.

Dans le même sillage, le Premier ministre Victoire Dogbé a souhaité «bonne fête de l’Eid Al-Adha à toute la communauté musulmane. Que ce moment de prière et de partage renforce les liens qui nous unissent et soit source de joie et de paix».

D’une manière générale, et contrairement à certains pays ouest-africains, au Togo, il existe une parfaite coexistence religieuse depuis l’indépendance. Les évènements socio-politiques douloureux entre août 2017 et décembre 2018 ont légèrement ébranlé ce vivre-ensemble religieux sur la base de diverses instrumentalisations politiques, mais l’ordre normal des choses a été vite retrouvé, via le sursaut des uns et des autres.

Akoyi A. & E. G.

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