Les Jeux olympiques ont débuté avec le tournoi de football, en attendant le début officiel avec la cérémonie d’ouverture qui aura lieu ce 23 juillet. L’Afrique avait établi un record de 45 médailles lors des derniers Jeux olympiques de Rio (Brésil) en 2016, en nette hausse par rapport aux précédentes éditions de Londres 2012 (34 médailles), Pékin 2008 (40 médailles) ou Athènes 2004 (35 médailles).
Pour poursuivre sa progression au Japon, elle pourra une nouvelle fois s’appuyer sur les épreuves d’athlétisme de fond et le demi-fond qui devraient voir les sportives et sportifs d’Afrique de l’Est récolter une moisson de médailles d’or. A Rio en 2016, le Kenya et l’Afrique du Sud s’étaient taillés la part du lion, raflant 24 médailles à eux deux.
Au Japon, 11000 athlètes sont normalement attendus pour participer à la compétition, mais on s’attend à plusieurs forfaits à cause de la crise sanitaire du coronavirus. C’est d’ailleurs déjà le cas de la Guinée qui a refusé d’envoyer sa délégation à Tokyo à cause de la crise sanitaire. On s’attend donc à ce que le continent africain soit encore faiblement représenté lors de ces jeux. Penons le cas par exemple de l’athlète Burundais, Thierry Ndikumwenayo. Ce dernier était arrivé 9e au championnat du monde de Cross Country en 2019 au Danemark, mais ne pourra malheureusement pas représenter son pays cette année à Tokyo: « Je fais de mon mieux pour m’entrainer, afin d’atteindre les minima exigés, mais c’était difficile pour moi, car on manque de soutien », estime le coureur de 5000 mètres. « Je n’ai aucun autre travail, je m’occupe seulement de ma carrière d’athlète. C’est ce qui me préoccupe car je veux m’améliorer », a ajouté l’athlète de 24 ans.... suite de l'article sur Autre presse