Promotion de la paix en Afrique: La Fédération pour la Paix Universelle du Congo se dote d’une Association Internationale des Parlementaires pour la Paix (AIPP)

Publié le samedi 24 juillet 2021 | FPU

© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Promotion de la paix en Afrique: La Fédération pour la Paix Universelle du Congo se dote d’une Association Internationale des Parlementaires pour la Paix (AIPP).

En prélude au lancement officiel de l’Association Internationale des Parlementaires pour la Paix, une branche très essentielle pour le bon fonctionnement de la Fédération pour la Paix Universelle, Driss Senda, Chairman de ladite Fédération a procédé à la mise en place du bureau provisoire de l’Association
Internationale pour les Parlementaires pour la Paix, chapitre Congo.

A cet effet, l’Association Internationale des Parlementaires pour la Paix a désormais son bureau composé de deux présidents d’honneur, le Président, Pierre Ngolo et Isidore M’Vouba, un Président Executif, le
Roger Edouard Okoula, un Vice-Président, l’Honorable Lalissini, un Secrétaire général, Antonin
Molamou, un Rapporteur, l’Honorable Ndolama Euphrasie , une Trésorière, Ngoto Jeanne Emilie, et un Chargé au Relations Extérieures, Abraham Ibela.

Ce bureau doit préparer le lancement officiel de cette plate-forme parlementaire de la Fédération pour la Paix Universelle, chapitre Congo, afin de l’intégrer au système de fonctionnement international de la FPU.

L’objectif est désormais de permettre à la FPU d’interagir dans la vie nationale à partir des représentants du peuple, sur des questions liés à la paix, au développement inclusif. Bien que soulignant l’intérêt de cet instrument de travail auquel s’ajouteront d’autres sphères comme les médias pour la paix, les hommes de Dieu, les économistes, etc, le Président de la Fédération pour la Paix Universelle du Congo a félicité le bureau et a appelé tous les législateurs à accompagner le processus de paix engagé des mains de
maître par le Président Denis Sassou N’Guesso, Président de la République.

Voici in extenso le message livré par le Président de la Fédération pour la Paix Universelle du Congo lors d’un cérémonial le 9 juillet 2021, face aux Sénateurs et Députés du Congo.

"Vénérables Sénateurs,
Honorables Députés,
Mesdames, Messieurs,
Distingués Invités,

D’emblée, nos remerciements à Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République, pour la paix au Congo, Nos remerciements à Monsieur le Président du Sénat, Son Excellence
Pierre Ngolo, Nos remerciements à Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Son Excellence Isidore Mvouba.

Permettez-moi donc, dans les premières paroles que j’ai à prononcer devant vous, d’élever mes regards plus haut que moi-même, et d’oublier, en quelque sorte, le grand honneur que vous nous faites,
nous membres de la Fédération pour la Paix Universelle, pour ne songer qu’à la grand-chose que vous voulez entendre de nous, ce matin: LA PAIX.

La loi du monde n’est pas et ne peut pas être distincte de la loi de Dieu. Or, la loi de Dieu, ce n’est pas la guerre, c’est la paix. Les hommes ont commencé par la lutte, comme la création par le chaos. D’où viennent-ils ? De la guerre ; cela est évident. Mais où vont-ils ? A la paix ; cela n’est pas moins évident.

Quand vous affirmez ces hautes vérités, il est tout simplement important de dire que vous les grands législateurs de la République du Congo formez l’architecture par excellence de la paix dans notre pays.

Ainsi, dans les affres de la guerre, des incompréhensions multiples, des injustices et de l’intolérance, notre Humanité s’enfante à la paix et au pacifisme qui, tous deux, ont conquis les plus nobles intelligences
et ému les coeurs d’un zèle fraternel.

Oui, tout ce que la terre a de plus charmant et de plus rare, c’est le savoir et la grâce, la compréhension mutuelle et la beauté; des valeurs qui justifient la quête de la Paix.

Oui, Si chez les primitifs, les combats tiennent un rang d’honneur, chez nous, Vénérables Sénateurs , Honorables Députés et Ambassadeurs pour la paix réunis ce matin dans cette auguste assemblée , nous les civilisés et hommes imbus de raison, l’idée heureuse de la paix s’infiltre dans notre pensée humaine au moment où notre monde est bouleversé par des situations désespérées qui nous font douter de l’avenir de notre Humanité.
Covid par-ci, récession économique et conflits par là; soit un cocktail indigeste pour tout citoyen. Face donc aux dangers que court notre monde, la Paix, idéal suprême des groupes civilisés, la Paix, couronnement du contrat social, doit recréer les fondements du vivre-ensemble.

Chers Sénateurs,
Chers Députés,

L’événement qui nous rassemble ce jour nous offre non seulement la possibilité de nous souvenir mais surtout de réfléchir sur l’éducation à la paix et les moyens de la construire dans notre cher beau
pays, le Congo.

Notre histoire a connu des moments sombres qui nous encouragent à oeuvrer de manière résolue et créative à ouvrir de nouvelles pistes pour construire cette paix. La paix est certes un don de Dieu, mais elle ne dépend pas moins des choix des personnes.

Chacune et chacun d’entre nous peut contribuer à la construire à son échelle, au quotidien, comme le souligne le Préambule de la Constitution de l’Unesco (1945), qui affirme que, puisque «les guerres [prennent] naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix».

La présente retrouvaille entre vous, Sénateurs, Députés et nous membres de la Fédération pour la Paix Universelle offre des signes importants de notre aspiration globale vers la paix et l’unité.

Vous le savez bien qu’en tant que élus du peuple, qu’il existe dans vos circonscriptions des communautés, des associations de toute sorte, des mouvements d’inspiration religieuse ou laïque qui, sans que ce soit
forcément de façon explicite ou consciente, diffusent quelques fois des idées séparatistes, communautaristes, voir ethnocentristes, affichant ainsi le désir de domination, la volonté hégémonique, quand ce n’est pas la violence.

C’est l’expérience directe de la Fédération pour la paix universelle que je représente et qui entend poser ensemble avec vous, chers Législateurs, les fondements de la paix d’aujourd’hui et de demain au
Congo-Brazzaville.

L’histoire de la Fédération pour la Paix Universelle commence en 2005 à New York avant d’être inaugurée dans plus de 120 pays la même année. Nous sommes actuellement présents dans tous les pays du monde.

La Fédération pour la paix universelle (FPU) est une alliance internationale de personnes et d’organisations résolues à bâtir un monde de paix où chacun pourra vivre libre dans une coopération
harmonieuse, avec les autres et dans le partage équitable des richesses. La paix n’est pas simplement l’absence de guerre ou un terme qui s’applique uniquement aux relations entre les nations.

La paix est une qualité essentielle qui devrait concerner toutes les relations. La FPU encourage toutes les religions à dialoguer et coopérer pour la paix en reconnaissant que la dignité humaine découle d’une source divine universelle à la base de l’harmonie et de l’unification de tous les peuples formant «une seule famille unie en Dieu». La FPU préconise le renouvellement des Nations unies, notamment en proposant que l’ONU crée un Conseil interreligieux au sein de ses structures.

La portée de notre geste de ce jour va bien au-delà de ce qui pouvait être considéré comme une simple rencontre. Le pari de la paix, les vertus du dialogue, l’amour de la patrie sont autant des valeurs que
nous devons cultiver ensemble, afin de régénérer le tissu social et favoriser un véritable climat de paix au Congo, en Afrique et dans le monde.

Chiara Lubich, dans un discours aux Nations Unies en 1997 l’affirmait sans ambages, je cite: «S’engager à vivre et à apporter la paix n’est pas une plaisanterie ! Il faut du courage, il faut savoir souffrir». Fin de citation. Donnons donc du relief à la paix, à la fraternité et ensemble, posons les bases d’un Congo céleste. Car la paix et la fraternité assainissent le tissu social et, grâce à elles, la liberté et l’égalité acquièrent une signification plus grande, ce qui n’est pas sans retombées sur les orientations et les choix politiques d’une Nation comme le Congo.

Chers Vénérables,
Chers Honorables,

En mutualisant nos forces, nous pourrons repenser, mieux, réinventer la paix. Réinventer la paix signifie d’abord s’engager à fond dans un dialogue authentique entre les tendances politiques présentes ici à l’hémicycle et au sein de vos circonscriptions.

Le dialogue engendre des processus structuraux d’entente et de compréhension incontournables si l’on veut passer du «vivre ensemble», pourtant nécessaire, à la reconnaissance mutuelle et à la découverte d’une identité partagée.

Réinventer la paix signifie réaliser des projets politiques qui ne soient pas conditionnés par des intérêts de parti ou de faible envergure ; des projets courageux et qui soient marquants, qui gardent le cap sur les
biens communs de la famille humaine tout entière. C’est le sens des lois que vous voter ici même au parlement.

Réinventer la paix signifie abattre les murs de l’indifférence et avoir une attitude responsable et active qui vise à réduire les inégalités par des initiatives concrètes, des politiques spécifiques, des choix éthiques
orientés à la réalisation d’une authentique justice sociale.

Réinventer la paix signifie prendre à coeur la protection de l’environnement, pour faire grandir en nous-mêmes et autour de nous le respect de la maison commune: l’Humanité.

Pour conclure, réinventer la paix est possible dans la mesure où les esprits et les coeurs se transforment, mais cela exige une profonde opération culturelle. Il faut investir dans la culture et dans l’instruction, comme le recommande les deux institutions qui nous offre aujourd’hui l’hospitalité, le Sénat et le Parlement congolais et le faire tout spécialement en faveur des nouvelles générations, pour former des jeunes et des adultes à prendre conscience de la nécessité de vivre ensemble.

Mais tout ceci n’est possible que s’il y en a qui ne soient pas laissés au bord de route. La femme qui incarne les vertus de paix et d’amour ne doit plus être ballonnée, ni martyrisée. Elle est la clé de voûte de nos sociétés.

Chers Sénateurs
Chers Députés,

Vos circonscriptions doivent devenir des milieux de vie où l’on puisse faire une authentique expérience de paix, où des personnes de cultures, d’expériences, d’âges, de provenances différentes puissent se
rencontrer ; des milieux de vie où chacun, avec son identité, puisse enrichir les autres, où la fraternité universelle soit tangible.

Nous somme venus vous dire que nos Sénateurs et Députés que vous êtes doivent devenir des phares qui éclairent différents parcours qui soient susceptibles de nous transformer, nous renouveler, nous ouvrir
au monde et nous rendre attentifs aux exigences, aux souffrances, aux besoins, aux aspirations et aux joies des autres.

Enfin, réinventer la paix signifie faire aimer la patrie à vos mandants et donner à la paix, une dimension universelle à partir du socle de la Famille.

La paix n’est pas une promesse, elle est un effort et un choix. C’est à nous de la faire s’épanouir sur la face de la Terre.

Nous sommes aussi venus vous transmettre cette flamme de vie, appelée la Paix, que le fondateur de la Fédération pour la Paix Universelle, le Dr Moon, la Cofondatrice le Dr Hak Ja Han Moon, et bien d’autres figures de proue de la politique africaine comme Nelson Mandela d’Afrique du Sud , Denis Sassou N’Guesso du Congo, Kwame Nkrumah du Ghana, Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, Léopold Sédar Senghor du Sénégal considèrent comme un Crédo pour un monde meilleur.

Chers Sénateurs
Chers Députés,

Vue dans ce sens, et au nom de la paix universelle, je vous invite à nous rejoindre au sein de l’Association Internationale des Parlementaires pour la paix, une branche très importante de la Fédération pour la Paix Universelle.
Ensemble, Nous pourrons travailler à l’avènement d’un Institut modulaire de la paix. Je vous remercie".

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