«Le jour où UNIR ne fera pas comme le RPT, nous ne l’appellerons plus RPT/UNIR», Jean-Pierre Fabre

Publié le mardi 3 aout 2021 | Le Tabloid

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Rencontre Faure Gnassingbé-Fabre J.-P. du premier trimestre 2014.

Officiellement, le Rassemblement du peuple togolais (RPT) n’existe plus depuis le 14 avril 2012. Il a été dissous à Blitta et a vu naitre sur ses cendres l’Union pour la République (UNIR) à Atakpamé le même jour. En clair, l’ancien parti unique n’existe plus et le nouveau se nomme UNIR. Mais dans une partie de la presse, au sein de la classe politique et de l’opinion en général, on colle toujours à l’UNIR le RPT et le désigne par RPT/UNIR.

Parlant de la classe politique, à l’Alliance nationale pour le changement (ANC), on a opté pour cette appellation de RPT/UNIR. Toute chose qui ne plait manifestement pas à tout le monde, du moins indispose certains. La question a été fait posée par un journaliste de la Télévision Togolaise (TVT) à Jean-Pierre Fabre hier lundi, au cours de la conférence de presse organisée par son parti. Bien plus, c’était un reproche fait par le confrère à la formation politique et à ses responsables, les appelant à «changer de langage».

«Pour qu’on change de langage, il faut que l’adversaire change d’attitude», a répondu cash le Président national de l’ANC. Et de poursuivre : «Le serpent qui change de peau n’est pas devenu un lézard (…) Et nous, nous communiquons. Le jour où UNIR ne fera pas comme le RPT, nous changerons de langage, on ne l’appellera plus le RPT/UNIR. Mais là aujourd’hui, pour nous, c’est le RPT/UNIR. Parce qu’il ne s’agit pas de tromper les gens en changeant d’appellation, de dénomination; ça ne veut rien dire».

Jean-Pierre Fabre et les siens ne comptent pas appeler éternellement l’UNIR le RPT/UNIR. Mais sans changement d’attitude, ce sera toujours le cas. «Si le pouvoir en place ne change pas d’attitude, nous l’appellerons toujours RPT/UNIR pour rappeler aux populations que c’est le RPT», a justifié Fabre. «On peut tromper les gens, mais pas nous», a-t-il ajouté. ... suite de l'article sur Autre presse

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