Buteur à Châteauroux et face à Auxerre, Jonathan Ayité, qui en a fini avec ses problèmes physiques, est en forme en ce début de saison. La bonne preuve en est son doublé ce lundi 12 août, face à Istres. L'avant-centre togolais a marqué aux 24ème et 74ème, permettant à sa formation de réaliser une victoire presque historique, puisque l'équipe bretonne ne s'était plus imposée sur son terrain depuis su succès face à Batia (3 -0) le 17 novembre dernier, à l'occasion de la 13ème journée de Ligue 1. Juste avant la rencontre de la 3ème journée de Ligue 1, le joueur a accordé une interview à Ouest France.
Jonathan, vous avez inscrit deux buts lors des deux premiers matches. Votre saison débute bien...
C'est bien pour la confiance. J'ai fait une bonne préparation, sans pépins physiques. Forcément, ça se ressent un peu.
La saison dernière, vous n'avez pas été épargné par les blessures...
J'ai notamment eu un problème aux adducteurs. Quand on est footballeur professionnel, si la préparation est tronquée, on a des difficultés à se mettre dans le bain. Cette saison, tout s'est bien passé.
Avec le recul, quel regard portez-vous sur la saison 2012-2013, marquée par la descente ?
L'année passée a été très difficile, que ce soit sur le plan individuel (Jonathan Ayité n'a été titulaire qu'à neuf reprises en Ligue 1) ou collectif. Et un attaquant qui n'a pas confiance a du mal à être performant. Aujourd'hui, j'ai l'impression que le coach croit en moi. À l'entraînement, je donne tout, je travaille encore et encore. Quand tu marques assez rapidement, ça facilite les choses. Je ne vais pas le cacher : en ce moment, je me sens bien.
Les attaquants ont plutôt été bien servis à Châteauroux ou à Auxerre...
On a un groupe de qualité. Les joueurs qui nous ont rejoints ont du ballon. Johann (Ramaré), je l'ai affronté à plusieurs reprises, je sais comment il fonctionne sur le terrain. Le petit Manu (Perez), que personne ne connaissait, c'est un super footballeur. Bref, on a vraiment de quoi faire quelque chose. Mais cela passera d'abord par le collectif.
Cette saison, vous êtes en concurrence avec Nicolas Verdier au poste d'avant-centre. Comment vivez-vous la situation ?
La concurrence, cela fait partie du travail. Et, de toute façon, je ne suis pas quelqu'un de vicieux, donc il n'y a aucun problème. En plus, dès son arrivée, Nico a montré qu'il était un super mec. Je m'entends bien avec lui, on discute, la concurrence est saine, et le coach fait en sorte que cela reste comme ça. Il n'y a pas de privilégié, on se sent tous les deux concernés. Je ne sais pas qui sera titulaire lundi face à Istres, mais que ce soit lui ou moi, on essaiera de répondre présent.
Après deux matches, que vous inspire ce tout début de saison ?
On ne ramène pas un bon nul de Châteauroux (3-3). On devait gagner, mais on a fait des erreurs qui nous ont coûté cher. On va essayer de rectifier cela contre Istres. La Coupe de la Ligue (1-4 face à Auxerre), c'était autre chose. Il s'est passé ce qu'il s'est passé, c'est dommage, mais il faut apprendre de cette élimination.
Pensez-vous que le Stade brestois a un coup à jouer en championnat ?
On descend de Ligue 1 donc, logiquement, on fait partie des favoris. À nous de prouver sur le terrain que l'on peut prétendre à la montée.
Vous êtes-vous fixé un objectif en termes de buts en fin de saison ?
Non, pas du tout... Je pense d'abord à mon physique. Après, il adviendra ce qu'il adviendra...