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Ghana: Nouvelle grande mobilisation en l’espace de 2 mois de l’opposition à Nana Akufo-Addo dans les rues d’Accra

Publié le mercredi 4 aout 2021  |  AFP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu
26 octobre 2018. Noépé-Akanu. Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu, en présence de Nana Akufo-Addo, Faure Gnassingbé et du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude K. Brou. Les travaux de cette infrastructure couvrent 17 hectares. Ils ont été financés par l’Union européenne (UE) pour 7 milliards de Fcfa. Ce poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu est composé d’un parking pour poids lourds, d’un bureau des douanes, d’un autre pour les services d’immigration et de logements pour les fonctionnaires.
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Plusieurs milliers de manifestants sont descendus mercredi dans les rues de la capitale du Ghana, Accra, pour protester contre l'action gouvernementale du président Nana Akufo-Addo, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Depuis plusieurs mois, des jeunes s'organisent autour du hashtag #FixTheCountry ("RéparerLePays") sur Twitter, pour dénoncer les difficultés économiques auxquelles ils font face depuis le début de la pandémie. Début juillet, une marche similaire avait été déjà été organisée, soutenue par le principal parti d'opposition au Ghana, le National Democratic Congress (NDC).

Habillés en rouge et noir, les manifestants ont défilé dans le calme dans le centre de la capitale en entonnant des chants patriotiques. Ils ont brandi des pancartes sur lesquelles il était inscrit "la corruption engendre la pauvreté" ou encore "Réparez notre système éducatif maintenant". Il s'agit de la seconde manifestation d'envergure organisée dans le pays depuis que la Cour suprême a rejeté en mars le recours du candidat du NDC, John Mahama, qui contestait les résultats de l'élection présidentielle remportée en décembre par le président sortant Nana Akufo-Addo.

Face au poids croissant de la dette publique et aux retombées de l'épidémie de coronavirus, le gouvernement a imposé de nouveaux impôts qui, conjugués à la hausse des prix du carburant, ont provoqué le mécontentement de nombreux Ghanéens, résumé par le hashtag #FixTheCountry."Nana Akufo-Addo, nous souffrons.
Faites quelque chose pour nous, rien ne marche", affirmait à l'AFP Frederick Koomson, un vendeur de téléphone âgé de 28 ans qui participait à la manifestation.

"Si les autorités politiques ne réparent pas ce pays, nous voulons leur dire que nous sommes capable de détruire leur carrière car c'est nous qui les avons mis au pouvoir", lançait Fatima Mensah, une activiste âgée de 35 ans.

Depuis les années 2000, ce pays de 30 millions d'habitants riche en or, cacao et plus récemment pétrole, a connu une forte croissance. Mais certaines régions, notamment dans le Nord, continuent de vivre dans le plus grand dénuement. Surtout, la crise provoquée par le coronavirus a durement touché le pays, dont la croissance en 2020 s'est établi autour de 0,9%, selon le FMI, soit le taux le plus bas depuis plus de 30 ans.
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