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Détection de la maladie à virus de Marburg en Guinée : L’OMS Afrique met en alerte tout l’Ouest du continent africain

Publié le mercredi 11 aout 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo
Lomé, le 26 avril 2019. Conférence de presse. La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo. Visite durant laquelle elle s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays. Dr Matshidiso Moeti a effectué des visites de terrain qui lui ont permis de toucher du doigt les réalités de la contractualisation des formations sanitaires et l’assurance santé mise en place par le Gouvernement togolais pour aller vers la Couverture Santé Universelle (CSU).
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La Guinée a confirmé le lundi 9 août 2021 la «détection sur son territoire d’un cas de la maladie à virus de Marburg, le tout premier en Afrique de l’Ouest», a informé le Bureau Afrique de l’OMS. Une donne qui a mis en alerte tous les voisins de la Guinée. Mais l’OMS sonne le tocsin au-delà de la sphère des pays limitrophes de la Guinée.

«C’est la première fois que le Marburg, une maladie hautement virulente qui provoque une fièvre hémorragique, est identifié dans le pays, et en Afrique de l’Ouest», a détaillé l’OMS dans son communiqué de début de semaine. Le Marburg a été détecté moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin de la nouvelle épidémie d’Ebola» qui avait ressurgi au début de l’année 2021 dans ce pays, en pleine pandémie du coronavirus.

Les spécialistes de santé publique en Afrique présentent le Marburg comme une maladie «appartenant à la même famille que le virus responsable de la maladie à virus Ebola». Elle se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et matériaux.

«La surveillance transfrontalière est renforcée de sorte à pouvoir détecter rapidement un cas éventuel. Les pays voisins sont en alerte. Les dispositifs mis en place en Guinée et dans les pays voisins dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola s’avèrent essentiels à l’action d’urgence contre le virus de Marburg», rassure et informe l’OMS pour devancer toute psychose autour de cette maladie en pleine pandémie du coronavirus.

L’Afrique de l’ouest outillée pour affronter le Marburg


La rapidité de cette détection du Marburg en Guinée a été saluée par la patronne de l’OMS Afrique. «Nous saluons la vigilance et l’action d’investigation rapide des agents de santé guinéens. Pour éviter que la propagation du virus de Marburg n’atteigne un rythme fulgurant, nous devons l’enrayer dès maintenant.
Nous travaillons avec les autorités sanitaires locales afin de mettre en œuvre une riposte rapide basée sur l’expérience et l’expertise acquises par la Guinée dans le cadre de la gestion de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, qui se transmet de manière similaire», a notamment apprécié Dr Matshidiso Moeti.

Selon la documentation onusienne sur ce mal, le Marburg «commence de façon soudaine, avec une forte fièvre, des céphalées intenses et un éventuel malaise. Les taux de létalité de cette maladie ont varié de 24 à 88% lors des épidémies précédentes, en fonction de la souche virale et de la gestion des cas». Bien qu’il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter ce virus, la réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les taux de survie, précise l’OMS sur le sujet. Tout en rassurant «qu’actuellement, un éventail de traitements potentiels, notamment des produits sanguins, des thérapies immunitaires et des traitements médicamenteux font l’objet d’évaluation» autour de cette maladie causée par un virus. Avant la Guinée, selon l’OMS Afrique, des flambées précédentes et des cas sporadiques du Marburg ont été signalés en Afrique du Sud, en Angola, au Kenya, en Ouganda, et en République démocratique du Congo.
Entre décembre 2013 et la mi-janvier 2016, la Guinée, le Liberia et la Sierra-Leone (en plus du Nigeria et du Mali) avaient déjà payé un lourd tribut à la résurgence de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’ouest, avec à la clé plus de 11.315 morts. Ce fut la plus meurtrière vague d’épidémie d’Ebola en Afrique depuis la détection de ce virus voici plus de 4 décennies.



Edem G.
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