Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Gratuité au cours secondaire, FELT-Togo pour la pérennisation de la mesure

Publié le lundi 23 aout 2021  |  Societe civile Media
Effectivité
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Effectivité de la rentrée scolaire 2017-2018 dans la capitale togolaise
Lomé, le 02 octobre 2017. Après près de deux mois de vacances, les établissements scolaires, publics et privés, rouvrent leurs portes. Ce matin du 02 octobre 2017, ils sont 2.413.394 élèves à avoir repris les chemins des classes pour le compte de l’année scolaire 2017-2018.
Comment


A l’association des Femmes Elues Locales du Togo (FELT-Togo), on se réjouit également de la décision gouvernementale de rendre gratuits les inscriptions et les frais de scolarité dans les collèges et lycées publics.

Dédé Akpédjé Messan, présidente de cette organisation, pense surtout aux jeunes filles togolaises, notamment à celles vivant dans les milieux défavorisés où le décrochage scolaire est devenu une habitude.

«Dans beaucoup de milieux ruraux, les filles sont particulièrement défavorisées et sous-représentées au cours secondaire. Une étude récente a montré qu’elles ne sont que 24 % à achever la classe de 3e contre 45% pour les garçons», déplore la responsable de FELT-Togo.

«Cette décision du gouvernement contribuera très certainement à augmenter le taux de scolarisation chez les filles des milieux défavorisés», ajoute Mme Messan dont l’organisation salue une mesure gouvernementale qui cadre avec l’ODD 4 qui entend assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité.

Alors que la décision, prise pour soulager les parents dont les activités ont été affectées par la Covid-19, ne concerne que l’année scolaire 2021-2022, FELT-Togo souhaite voir cette mesure se pérenniser.

«Outre les causes liées aux grossesses précoces ou au mariages forcés, très souvent, c’est parce que leurs parents n’ont pas les moyens que les jeunes filles des milieux défavorisés sont obligées d’abandonner les études. Nous nous réjouissons vraiment de cette décision du gouvernement et le félicitons pour l’avoir prise. Mais nous serons encore plus heureuses si les autorités décident de l’étendre aux années futures. Cela permettra à beaucoup de filles de nos villages et coins reculés, qui n’ont pas les moyens ou dont les parents sont pauvres, de pouvoir continuer à fréquenter vu qu’elles ne seront plus obligées de payer les frais de scolarité», souhaite Dédé Akpédjé Messan.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires