Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Social : Le Programme «WEZOU» prend désormais en charge les Togolaises de la grossesse jusqu’au 42è jour après leurs accouchements

Publié le mercredi 25 aout 2021  |  aLome.com
Des
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Des femmes enceintes, patientes du CHU Tokoin, réclament des soins dans les rues!
Lomé, le 26 mars 2018. Des femmes enceintes, patientes du CHU Sylvanus Olympio, ont bloqué pendant près d`une demi-heure ce matin, un bout de tronçon de la route Lomé-Kpalimé pour réclamer des soins. Elles ont ensuite été ramenées dans l`enceinte du CHU SO par des forces de l`ordre.
Comment



A un mois de la célébration de son premier anniversaire, le Gouvernement Dogbé embraye un peu plus sur la mise en route de mesures sociales. Le Conseil des ministres de ce 25 août a remis une couche sur ce train de mesures censées amortir la cherté de la vie en terre togolaise ces derniers mois.

Le Conseil des ministres a adopté un projet de décret «portant création du Programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né», renseigne l’exécutif togolais.
Baptisé «WEZOU», ce Programme national «a été conçu dans le but de réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale, conformément au renforcement de l’inclusion sociale et à la modernisation de l’Etat telles que prévues dans la Feuille de route gouvernementale (NDLR : 2020-2025)», a décrit le Gouvernement. Une Feuille de route qui veut coller au maximum au projet de société du candidat F. Gnassingbé durant sa campagne en février 2020.

D’un point de vue pratique et détaillé, le programme «WEZOU» «intègre de façon progressive, l’ensemble des prestations de prise en charge de la femme enceinte depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42è jour après l’accouchement».
Selon l’équipe Dogbé, l’opérationnalisation du programme «WEZOU» «préfigure le dispositif d’assurance-maladie universelle en cours d’examen» par l’exécutif depuis plusieurs mois.
Le 14 septembre 2010, à Lomé, F. Gnassingbé avait lancé la CARMMA (Campagne pour l'Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique). Avec pour finalité de subventionner le coût de la césarienne jadis de 85 à 110.000 Fcfa. Selon des statistiques officielles, elle est passée depuis le «2 mai 2011 à 10.000 Fcfa, coût unique dans toutes les formations sanitaires publiques du Togo». Depuis la moitié du 2è quinquennat de Faure Gnassingbé, plusieurs chantiers sociaux ont été lancés comme le Programme ‘School assur’, l’assurance-maladie portée par l’INAM.

Du social pour amortir les chocs de la Covid-19

C’est via un communiqué officiel rendu public ce 21 août que l’Etat togolais avait déjà annoncé avoir décidé de «deux mesures d’application immédiate». Il s’agit d’une part de «la gratuité (prise en charge par l’Etat) des frais d’inscription et de scolarité pour l’année scolaire 2021/2022 pour les collèges et lycées d’enseignement public sur toute l’étendue du territoire». D’autre part, l’exécutif togolais a annoncé «la prise en charge par l’Etat de la tranche sociale des factures d’eau et d’électricité pour le mois d’août 2021».

Edem G.
Commentaires