Première défaite sous le coaching de Duarte face au Sénégal ce 1er septembre: La reconstruction chez les Eperviers s’annonce ardue et longue

Publié le mercredi 1 septembre 2021 | aLome.com

© Autre presse par FTF (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Djene Dakonam, capitaine des Eperviers du Togo.

La première mi-temps des Eperviers porteuse d’espoir a vite cédé la place à une baisse d’intensité du niveau de jeu des Togolais sous les coups de boutoir des Lions du Sénégal en seconde mi-temps. Mieux aguerris et supérieurs individuellement aux Togolais, les Sénégalais empochent leurs 3 premiers points dans le groupe H, sans du tout forcer sur leurs talents.

Le public sportif togolais attendait impatiemment un grand match pour noter le travail de reconstruction entamée par Paulo Duarte. C’est désormais chose faite. Sans se montrer ridicules devant les grosses stars sénégalaises, les Eperviers ont tout juste été limités dans leur rendement en seconde mi-temps, malgré leur envie patriotique de défendre jusqu’au bout les couleurs togolaises.

Un rush de Sadio Mané, une rapide combinaison avec B. Dia a débloqué le match à la 55è minute pour le Sénégal. Sadio Mané concrétisait ainsi une domination d’entrée de jeu après la mi-temps. Dès la 47è minute, les Lions du Sénégal avaient remis une couche sur leur pression exercée en première partie sur les Eperviers. Ce but de l’attaquant de Liverpool va amener les défenseurs togolais qui étaient sereins jusque-là à cafouiller leur jeu. Il faudra un Barcola en forme dans les buts à la 64è pour sauver les meubles sur une rapide descente d’I. Sarr.

Sentant son navire prendre de l’eau, Duarte fera entrer Placca et Tchakei Marouf pour revigorer et muscler son entrejeu. Un rectificatif tactique qui ne sera pas au rendez-vous. La faute à un milieu de terrain qui n’aura jamais trouvé la bonne carburation pour asseoir une pression sur le camp adverse.
Un relâchement de la défense des Eperviers sur un corner à la 80è minute a offert le but du break à Abdou Diallo ; 2-0 pour les Sénégalais. Un corner consécutif à une faute flagrante d’Amah Tchoutchoui sur I. Sarr, trois minutes plus tôt. Des sauvetages de Barcola éviteront aux Togolais un naufrage, face au jeu davantage décousu que les Eperviers développeront après ce 2è but encaissé.
Les timides tentatives de Laba, Kevin Denkey, Nyavedji pour inquiéter E. Mendy ne changeront en aucune manière le visage du rendement des Togolais.

Cap est mis sur la prochaine sortie des ‘Jaunes’. Avec la suite des essais pour obtenir le bon écrémage entre les anciens et les nouveaux joueurs comme Nadjombe et Aholou titularisés ce 1er septembre. Un challenge indirect lancé aux titulaires habituels de leurs postes.

Pourtant, les Eperviers ont tenu le coup en première mi-temps

Devant une défense compacte et basse des Eperviers du Togo, les Sénégalais ont misé sur les balles sur les côtés pour déstabiliser les rapaces d’Afrique de l’ouest. Ou encore sur de faux appels de Sadio Mané pour trouver de l’espace dans la défense des visiteurs et les débordements de Pape Matar Sarr et Boulaye Dia. Calmes, pondérés dans leurs tacles, les défenseurs togolais ont su contrer les rushs de leurs adversaires. Les attaques les plus dangereuses des Sénégalais sont intervenues à la 34è, quand Boulaye Dia et Sadio Mané ont tiré respectivement sur Barcola et hors du cadre.
Devant cette pression permanente des Lions, les Togolais placeront leur premier centre dangereux à la 32è minute au milieu de la défense. Une action enrayée de justesse par C. Kouyate. Gilles Sunu a failli surprendre, contre le cours du jeu, Edouard Mendy en frappant sur un anodin contre à la 38è. La seule véritable nette occasion des Togolais sur les 90 minutes. Le score final du match balaie tous ces efforts.

Le résultat de ce 1er septembre renvoie ainsi les poulains de Paulo Duarte aux douloureux efforts de reconstruction pour améliorer leurs prestations technique et tactique. Prochain test, le 5 septembre face à la Namibie à domicile à Kégué, à huis-clos.

Edem G.

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