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Togo: Le Gouvernement dans une dynamique d’amélioration du système sanitaire (Présidence)

Publié le jeudi 2 septembre 2021  |  Presidence du Togo
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Lancement de la contractualisation au CHU-SO par Faure Gnassingbé
Lomé, le 24 avril 2018. CHU-SO. Commémoration des 58 ans d`indépendance du Togo. Lancement de la contractualisation par Faure Gnassingbé. Ce projet, selon le ministre Moustafa Mijiyawa, permettra à terme au CHU-SO de "retrouver sa splendeur d`antan, de répondre aux attentes des Togolais et de remplir sa mission, en harmonie avec celle de tout le ministère, consistant à ajouter des années à la vie, et de la vie aux années".
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La santé des populations est sans aucun doute l’une des préoccupations majeures des autorités togolaises qui s’investissent en vue d’offrir des soins de qualité. Plusieurs programmes ont été initiés et mis en œuvre conformément à la politique nationale sanitaire et aux Plans nationaux de développement sanitaire.

Des agents de santé pour des prestations de qualité

Le gouvernement a misé sur un personnel de santé qualifié. Dans ce sens, il a été créé en 2017, huit nouvelles écoles de formation des sages-femmes et infirmiers sur l’ensemble du territoire national. Le Togo dispose de dix-huit (18) institutions publiques de formation en santé.

Cette volonté de doter les formations sanitaires de compétences est renforcée par des recrutements des agents de santé et du personnel d’appui. Sur environ 50.000 agents publics, le secteur de la santé compte à lui seul 18.372 agents toutes catégories confondues. Dans cette dynamique d’amélioration du système sanitaire et des conditions de travail, l’Etat ne cesse de déployer des efforts pour le traitement et la motivation du personnel de santé.

Des investissements pour des infrastructures sanitaires de proximité

Malgré les difficultés, le gouvernement a également engagé d’énormes investissements ces dernières années pour la réhabilitation des centres hospitaliers régionaux et préfectoraux, centres médico-sociaux, des unités de soins périphériques, des dispensaires ainsi que le renouvellement de leurs équipements et matériels.

Dans le cadre du projet Muskoka, des infrastructures de vingt-deux (22) formations sanitaires ont été construites ou réhabilitées. Ces structures ont également bénéficié des équipements biomédicaux et du renforcement des services de planification familiale.

Le gouvernement a adopté par ailleurs en 2019 le programme des Cliniques mobiles en vue d’accélérer l’accès des populations à des services de soins de qualité particulièrement celles vivant à plus de cinq (05) kilomètres d’une formation sanitaire, souvent dans des localités difficilement accessibles.

Ces différents investissements ont permis de renforcer l’offre et la qualité des soins et services de santé.

Des réformes salutaires introduites dans le système sanitaire

Des réformes ont été également opérées pour l’assainissement du secteur de santé et l’amélioration de la gouvernance des formations sanitaires publiques, à travers le programme de contractualisation dans un partenariat public-privé lancé en 2017.

Après quelques années de phase pilote, les résultats de l’approche contractuelle ont été jugés satisfaisants avec l’augmentation du taux de fréquentation, d’actes chirurgicaux, d’accès aux produits pharmaceutiques et des recettes.

Avec l’approche contractuelle, d’autres résultats non moins importants ont été enregistrés notamment la motivation et la valorisation des agents de santé désormais impliqués dans la gestion à travers le comité de trésorerie, la réhabilitation et l’équipement de certaines structures.

Des maladies tropicales éliminées

En matière de santé publique, le Togo a réalisé des prouesses en éliminant trois (03) maladies tropicales négligées à savoir la dracunculose ou maladie de ver de Guinée en 2011, la filariose lymphatique en 2017 et plus récemment la trypanosomiase humaine africaine (THA) ou maladie du sommeil en 2020 en pleine crise sanitaire.

Santé maternelle et néonatale, une priorité du gouvernement

Dans le domaine de la santé maternelle et néonatale, plusieurs programmes ont été mis en œuvre. Il s’agit notamment de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) lancée en 2010 et qui a permis de subventionner aujourd’hui à 100% le coût de la césarienne.

Ces mesures ont contribué à l’augmentation du taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié. Le taux de mortalité néonatale a été réduit de 37% entre 1990 et 2018. Il en est de même du ratio de mortalité maternelle qui a connu une diminution de 10% entre 2010 et 2017.

Le gouvernement vient d’adopter dans cette dynamique, le programme Wezou, un dispositif national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né.


Ce mécanisme est conçu dans le but de réduire les taux de mortalité maternelle et néonatale, en prenant en charge une partie des frais de prestations au profit de la femme enceinte depuis la confirmation de la grossesse jusqu’au 42è jour après l’accouchement.

Des efforts pour une couverture maladie universelle

Il est vrai que les défis restent encore énormes en matière de santé et le gouvernement en est conscient. C’est la raison pour laquelle des dispositions sont prises pour aller vers une couverture maladie universelle.

Déjà, il y a quelques années, l’Etat a initié la prise en charge sociale à travers School Assur au profit des élèves et l’assurance maladie portée par l’Institut national d’assurance maladie (INAM) qui offre des prestations aux agents publics et assimilés.

Tous ces efforts consentis par l’Etat ont porté des fruits avec le soutien des partenaires en développement sanitaire.

Gestion efficace de la pandémie au coronavirus

Face à la crise sanitaire au Coronavirus dont le premier cas a été détecté au Togo le 06 mars 2020, le gouvernement a mis en place un dispositif de riposte et de prise en charge des malades. Le pays s’est également illustré à travers la résilience dont il a fait preuve pour supporter le choc économique.

Des dispositions ont été rapidement prises au plus haut sommet de l’Etat pour contenir la maladie. Un Comité national de crise présidé par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a été mis en place et des mesures urgentes prises pour rompre la chaîne de contamination.

Le Centre hospitalier régional (CHR) Lomé commune rénové et équipé a été exclusivement dédié à la prise en charge des cas.

A cela s’ajoutent, le renforcement des infrastructures sanitaires avec l’implantation des antennes d’analyses médicales, le réaménagement des centres de santé, l’achat de matériels et équipements modernes. Toutes ces mesures de riposte ont permis au pays de faire face sereinement et efficacement aux impacts de la crise sanitaire.

Le gouvernement ne s’est pas arrêté là. Une campagne nationale de vaccination a été lancée le 10 mars 2021 sur l’ensemble du territoire et se poursuit pour atteindre l’immunité collective.

Comme on le voit, les plus hautes autorités ne lésinent sur aucun moyen pour offrir des soins de santé de qualité et à moindre coût aux populations. Le pays s’est engagé d’ici à 2025, à moderniser les Centres hospitaliers régionaux (CHR) et à construire de nouveaux Centres de santé mère-enfant (CSME), des Centres médico-sociaux (CMS) et d’un Centre national de lutte contre le cancer (CNLC), avec le renforcement des plateaux techniques.

Le gouvernement accorde une importance au bon fonctionnement des formations sanitaires avec une exigence de bonne gouvernance.

La santé des populations est une affaire de tous les acteurs du secteur. Les autorités sanitaires restent donc ouvertes à toutes les contributions qui permettront l’amélioration constante du système de santé.
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