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Les ministres de la Santé du G20 s’accordent sur un plan visant à fournir aux pays pauvres des vaccins contre la COVID-19

Publié le mardi 7 septembre 2021  |  Xinhua
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© Autre presse par OMS Togo
Riposte anti-Covid-19: Le Togo dispose de 100.620 doses de Pfizer pour poursuivre sa campagne vaccinale.
Lomé, le 1er juin 2021: Le Togo a réceptionné son 2è lot de dotation en vaccin Pfizer via l’initiative COVAX. Au total, le pays dispose de 100.620 doses de ce vaccin pour poursuivre sa campagne vaccinale. Il est le 3è Etat africain à bénéficier de cette dotation en Pfizer.
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Les ministres de la Santé du Groupe des Vingt (G20) ont fait lundi un pas en avant vers un plan visant à freiner la propagation du nouveau coronavirus parmi les populations vulnérables des pays pauvres.

Après deux jours de discussions, ils se sont mis d'accord sur un vaste plan visant à fournir une aide financière et des vaccins pour ralentir la propagation de la pandémie dans les pays les plus pauvres, selon le ministre italien de la Santé Roberto Speranza.

Dans un communiqué commun, les ministres sont convenus qu'ils devaient transmettre un message fort de coopération, de solidarité et de justice, avec la ferme conviction que personne ne doit être laissé pour compte.

L'Italie assurant cette année la présidence tournante du G20, M. Speranza a présidé les discussions qui se sont déroulées dans la capitale italienne Rome. Lors d'une conférence de presse, il a salué ce qu'il a appelé un "pacte de Rome" pour la distribution des vaccins.

"Nous avons pris l'engagement politique de distribuer des vaccins au monde entier", a annoncé M. Speranza aux journalistes. "Ce n'est qu'en travaillant ensemble que nous pouvons garantir une distribution équitable des vaccins qui peuvent nous protéger de la propagation de la COVID-19."

En marge des discussions, le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, a indiqué que son pays s'engageait à donner au moins 100 millions de vaccins aux pays pauvres d'ici la fin de l'année.

"La pandémie ne sera terminée que lorsque le taux d'infection diminuera au niveau mondial", a noté M. Spahn, ajoutant que le risque de voir apparaître de nouveaux variants subsistera tant qu'il y aura des groupes de personnes non vaccinées dans certaines régions du monde.

Stella Kyriakides, commissaire européenne à la Santé et à la Sécurité alimentaire, s'est dit d'accord avec le point de vue de M. Spahn dans les remarques qu'elle a adressées aux journalistes en marge des discussions. Mme Kyriakides a estimé que le monde devrait viser à inoculer au moins 40% de la population mondiale d'ici à la fin de 2021.

"Il est clair que notre objectif doit être de vacciner, vacciner, vacciner", a-t-elle insisté.

Mme Kyriakides a ajouté qu'un élément clé de cette stratégie serait d'augmenter la production de vaccins en Afrique, le continent qui, selon l'Organisation mondiale de la santé, a le taux de vaccination global le plus faible en pourcentage. Selon elle, produire davantage de vaccins en Afrique pourrait "nous permettre d'atteindre toutes les parties du continent plus rapidement et plus efficacement".

En plus de discuter des moyens de faire face à la propagation de la pandémie actuelle, M. Speranza a affirmé que le G20 travaillerait à ce qu'il a qualifié d'approche "One Health" ("une seule santé"), qui contribuerait à fournir une approche plus globale des futures épidémies et pandémies, notamment en "reconnaissant que les humains, les animaux et l'environnement sont interconnectés" et qu'une défense efficace contre les urgences sanitaires doit prendre en compte tous les aspects de l'environnement mondial.
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