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Togo/Un prisonnier politique perd son enfant de 19 mois: les circonstances de la mort

Publié le mardi 7 septembre 2021  |  Le Tabloid
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© aLome.com par Parfait
La 5ème édition de la semaine du détenu appartient à l`histoire.
Lomé, le 11 août 2015. Prison civile de la capitale du Togo. Clôture de la 5ème édition de la semaine du détenu dans la plus grande maison d`arrêt de la République togolaise.
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Il est arrêté dans l’affaire «Tigre Révolution» et détenu depuis bientôt deux (02) ans, et de fait coupé de sa famille, espérant une hypothétique libération. Mais il ne retrouvera pas son enfant en vie. Lui, c’est Alikou OURO-GNAOU. Ce détenu politique a perdu son garçon de 19 mois et 7 jours, Youssouf OURO-GNAOU, dans la nuit de vendredi à samedi. Le môme est décédé, nous revient-il, des suites d’une courte maladie.

«Ces derniers jours, son enfant, qu’il n’a plus eu l’occasion de revoir depuis son arrestation et sa détention, est tombé gravement malade et sa mère, en détresse, s’est empressée de faire appel à ses parents dans les environs de Kétao pour qu’ils l’assistent. Alerté sur l’aggravation de l’état de santé de l’enfant, le Comité pour la libération de tous les prisonniers politiques du Togo avait pris les dispositions pour qu’il soit conduit à l’Hôpital de Kara pour une prise en charge rapide et efficiente de sa maladie, la famille se trouvant dans le dénuement le plus total.
Ce processus était en cours lorsque, ce samedi 4 septembre 2021, nous avons appris le décès de l’enfant des suites d’un mal foudroyant qui l’a emporté avant qu’on ne puisse lui venir en aide», déplore le Comité, dans une déclaration rendue publique ce lundi 6 septembre.

Cette structure dirigée par le Prof David Dosseh impute la responsabilité au pouvoir en place : «Voilà les conséquences dramatiques auxquelles conduit l’arrestation arbitraire, pour des raisons infondées car exclusivement politiques, d’innocents citoyens qui n’ont commis aucun crime, ni vol, ni acte délictueux quelconque.
Honnêtes citoyens vivant de leurs petits métiers, ils s’en trouvent subitement démunis du fait de l’aveuglement d’un régime antidémocratique à se maintenir en place en les faisant arrêter et emprisonner à tort et à travers, privant ainsi leurs familles de leurs élémentaires moyens de subsistance».

A côté de la multitude de décès déjà enregistrés dans les rangs des détenus politiques, des suites de maladies consécutives aux tortures et autres traitements inhumains subis – Mourane TAIROU, mort en détention le 6 octobre 2020 ; Alassani ISSAKA, mort en détention en octobre 2020 ; Saïbou MOUSSA, mort en détention en octobre 2020 ; Seybou ALILOU, mort en détention en octobre 2020 ; Djalilou SOULEMANE, mort en détention en octobre 2020 ; YAKOUBOU Abdoul-Moutawakilou, mort au CHU-Tokoin des suites de ses conditions de détention le 26 août 2021-, le Comité pour la libération de tous les prisonniers politiques du Togo «tient les autorités togolaises pour responsables de la mort de l’enfant OURO-GNAOU Youssouf».
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