Le Bureau National Ozone (BNO) du ministère de en charge de l’Environnement a mis en terre 4.300 plants de Khaya senegalensis, Mélina et Colatiers, sur une superficie de 5 hectares sur le site de Gamé Lili Wouto à Agbélouvé, à 75 km au nord-ouest de Lomé, le 16 septembre, journée internationale de la protection de la couche d’ozone.
L’objectif de cette action est de relever la couverture forestière à 25% d’ici à 2025 et générer des puits de carbone afin de capter le CO2 qui est un gaz à effet de serre ; de sensibiliser le public cible sur l’importance du reboisement.
La journée est placée cette année sous le thème: «Protocole de Montréal nous garantit le confort, garde au frais nos aliments et nos vaccins» et axée sur deux problématique, notamment la protection de la santé de l’homme et celle de l’environnement. Cette célébration a pour intérêt de sensibiliser les acteurs sur l’importance de la protection de la couche d’ozone et la lutte contre le réchauffement climatique, spécifiquement sur les effets néfastes des Substances qui appauvrissent la Couche d’Ozone (SAO) et fluides frigorigènes à fort Potentiel de Réchauffement Global (PRG).
Il s’agit aussi d’encourager l’adoption des équipements fonctionnant à base des réfrigérants moins nocifs pour la couche d’ozone et le climat. Les activités prévues pour cette 36ème édition, couvrent 10 jours et sont, entre autres, la formation des agents des eaux et forêts sur les enjeux de la destruction de la couche d’ozone et le réchauffement climatique à Kara, Kpalimé et Tsévié ainsi que le reboisement de 3 hectares dans lesdites localités.
Le coordonnateur du BNO, Djossou Vidémé Ameh a indiqué que les gaz à effet de serre utilisés dans le secteur de froid dont le Hydrofluorocarbure (HFC), sont des gaz irrécupérables lors de la photosynthèse des plantes et créent des dommages dans la couche d’ozone provoquant le changement climatique et d’autres dégâts à l’environnement.
Pour lui, le reboisement de ces 4.300 plants va permettre de capter le CO2 ambiant et atténuer les conséquences des gaz à effet de serre.
M. Djossou a invité les acteurs du secteur de froid à réduire l’utilisation du R410, R134A et d’autres gaz utilisés dans la conservation des médicaments et à privilégier les gaz moins nocifs à la santé de l’homme et à l’environnement.