L’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio estime dans un communiqué rendu public mercredi que les résultats qu’elle a enregistrés aux dernières élections législatives ne reflètent pas ses « efforts inlassables de construction de paix, de pardon et de réconciliation nationale ».
Tout en se félicitant d’avoir prit part au processus électoral en « toute honnêteté », l’UFC actuellement représentée au gouvernement de Séléagodji Ahoomey-Zunu, dénonce les partis politiques, qui selon elle, auraient utilisé des « voies et moyens anti-démocratiques pour obtenir les résultats proclamés par la CENI ».
Que fera-t-elle donc à la suite de ces élections et au regard des résultats obtenus ? Les instances dirigeantes de ce parti réaffirment dans ce communiqué transmis à l’Agence Afreepress, leur engagement à poursuivre leur quête de pouvoir par la voie pacifique en vue de s’attaquer aux tâches prioritaires de développement. « L’UFC contribuera comme toujours et de manière citoyenne à toute consultation pouvant aider notre pays à consolider son institutionnalisation et à sortir de la pauvreté », énonce le communiqué portant la signature d’El-Hadj Bouraïma-Diabacté Hamadou Brim, 1er Vice-président de l’UFC.
Dans sa volonté « d’œuvrer sans cesse pour la paix », l’UFC dit n’avoir pas été comprise par une partie de la population. Toutefois, le parti a réaffirmé son engagement ferme à se tenir aux côtés de peuple togolais pour travailler à son bien-être. « L’UFC n’a jamais trahi et ne trahira jamais les Togolais dans la recherche du bonheur pour tous comme veulent le faire savoir nos détracteurs », indique le communiqué.
La formation politique de Gilchrist Olympio a obtenu 3 sièges sur 91 lors des dernières élections législatives contre 27 dans la précédente Assemblée.