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Relance post-Covid-19: Il est nécessaire que les Nations Unies appuient l’objectif du Sommet de Paris d’atteindre 100 milliards de DTS pour l’Afrique (F. Tshisekedi, Président en exercice de l’UA)

Publié le mercredi 29 septembre 2021  |  ACP
Faure
© Autre presse par DR
Faure Gnassingbé et F. Tshisekedi
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Le Président de la RDC et Président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a prôné en faveur de l’Afrique «des partenariats constructifs et gagnant-gagnants, pour mettre en valeur ses fabuleuses richesses naturelles, se doter d’infrastructures de développement et améliorer les conditions de vie de ses populations».

Il l’a souligné dans son allocution prononcée le 21 septembre dernier, à New York, lors du débat général de la 76è Assemblée générale de l’ONU.

Un pareil partenariat permettra à ce continent qui «n’a pas besoin d’aumône», de conquérir des espaces de liberté et d’action dans un monde toujours en compétition, afin de se forger un destin meilleur et d’apporter davantage sa contribution au progrès général de l’humanité, a estimé le Chef de l’Etat.
Attention portée sur le financement des économies africaines.

Il a toutefois affirmé que «L’Union africaine (U.A) salue toutes initiatives portant sur le financement des économies africaines affectées par la COVID-19, notamment celles du G20 sur la suspension du service de la dette et du cadre commun pour la restructuration de la dette ; du Sommet de Paris du 18 mai 2021 qui a lancé l’idée d’un New Deal, du 4ème Sommet du Pacte G20 pour l’Afrique, aussi appelé Compact With Africa, de la reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20, et surtout la nouvelle allocation de 650 milliards de dollars américains de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds Monétaires International (FMI)».

Le Président en exercice de l’UA a, avec insistance, plaidé pour l’accélération de la mise à disposition effective de ces ressources par le FMI et la matérialisation des promesses faites à l’Afrique, en compensation des sacrifices consentis afin de préserver l’humanité contre le réchauffement climatique.
Cette plaidoirie se justifie, a-t-il fait savoir, par le fait que l’année 2030 sera marquée par une baisse du PIB pouvant atteindre 15%, une réduction des rendements agricoles et une forte augmentation de risque d’inondation côtière et dans les pays insulaires.

«Les 33 milliards de DTS alloués à l’Afrique, dans ce cadre, sont insuffisants au regard de l’immensité de ses besoins de relance économique. C’est pourquoi, il est nécessaire que les Nations Unies et ses États-membres appuient l’objectif du Sommet de Paris, d’atteindre 100 milliards de DTS pour l’Afrique, grâce à la réallocation aux pays pauvres de 25% de DTS alloués aux pays riches», a-t-il notamment indiqué.
Dynamisme des populations africaines.

Le Président Félix Tshisekedi a toutefois salué les capacités et le dynamisme des populations africaines venant s’ajouter à leurs ressources naturelles.

Il en veut pour preuve des progrès substantiels accomplis au cours des deux dernières décennies, « en termes de consolidation des processus démocratiques, de croissance économique et de lutte contre la pauvreté, en dépit de la contrariété impitoyable des relations internationales ainsi que des conséquences néfastes des changements climatiques».

Cet élan est freiné, a déploré le Chef de l’Etat congolais, par «le fléau de l’insécurité provoquée par les cohortes de terroristes, de groupes armés, de mercenaires et de criminels de tous bords» qui mettent à mal la stabilité institutionnelle des démocraties africaines et annihilent les efforts de ses nombreux dirigeants.

La 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies a été ouverte le 14 septembre 2021, tandis que son débat général de haut niveau s’est déroulé du 21 au 27 septembre 2021, sous le thème «Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la COVID-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies», rappelle-t-on.
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