Prétendre que ce sont les évêques qui ont demandé la nouvelle fermeture des lieux de culte, ce n’est pas sérieux (Mgr Alowonou)

Publié le lundi 4 octobre 2021 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Ouverture du dialogue intertogolais 2018: présence de diverses personnalités pour une sortie de crise
Lomé, le 19 février 2018. Coupole de l`hôtel du 02 FEVRIER. Ouverture du 27e dialogue intertogolais 2018: présence de diverses personnalités pour une sortie de crise, dont celle du facilitateur Nana Akufo-Addo. L`évêque de Kpalimé, Mgr Benoît ALOWONOU.

Le 24 septembre 2021, s’est tenue une session extraordinaire de la CET (Conférence des évêques du Togo). Une déclaration a été publiée à l’issue de cette rencontre sous la houlette de Monseigneur Benoît Alowonou (président en exercice de la CET). Plus d’une semaine après, Mgr Benoît Alowonou de diocèse de Kpalimé revient sur le véritable sens de ce message épiscopal mal compris par certains de ses compatriotes.

Le prélat Alowonou a tenu à résumer chez nos confrères de ‘Radio Vatican’ le message épiscopal du vendredi 24 septembre: «Dans cette déclaration, nous (les évêques) avons exprimé notre étonnement que les églises soient encore fermées». Avant de poursuivre et mettre en exergue ceci : «En effet, les églises ont respecté les mesures sanitaires édictées par le Gouvernement lors de la réouverture des lieux de culte en juillet dernier.
Les signes indiquant aux paroissiens les places pouvant être occupées sont encore visibles sur les bancs». Le président de la CET ne comprend donc pas le bien-fondé de la nouvelle fermeture des lieux de culte en vigueur depuis le 10 septembre dernier.

Au nom de tous ces arguments, a fait remarquer l’ex 1er responsable de la Cathédrale de Lomé, «prétendre que ce sont les évêques qui ont demandé la fermeture des lieux de culte, ce n’est pas sérieux de la part de ceux qui disent cela». L’Eglise catholique togolaise entend donc travailler de concert avec les autorités sanitaires pour la fin de cette maladie. Loin des prélats de contrer la stratégie du lutte contre la pandémie telle que menée par le Gouvernement. Ils encouragent plutôt une campagne vaccinale librement consentie : «L’homme a droit d’agir en conscience et en liberté afin de prendre personnellement les décisions (…) Nous n’avons pas demandé aux populations de refuser la vaccination», a encore insisté l’évêque de Kpalimé. Aussi, les dignitaires de l’Eglise catholique au Togo appellent-ils à une pédagogie de «conviction qui aiderait à choisir la vie».

Akoyi A. & K. T.

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